Une analogie qui peut surprendre, voire agacer certains. Le républicain Donald Trump, candidat à l’élection présidentielle américaine de novembre et entouré de démêlés judiciaires, s’est comparé samedi à un “Mandela des temps modernes”, suscitant de vives critiques du camp Biden.
Au cours de l’année écoulée, l’ancien président a été inculpé dans quatre affaires pénales, qui l’exposent toutes à un risque de prison. Il est, entre autres, accusé d’avoir orchestré des paiements douteux en faveur d’une star de cinéma pornographique, une affaire qui sera jugée à partir du 15 avril.
Donald Trump s’en prend régulièrement au juge qui présidera ce procès via des publications incendiaires sur les réseaux sociaux. Le magistrat Juan Merchan a, en retour, imposé des restrictions sur son discours. Samedi, le milliardaire républicain a évoqué ces interdictions de parole dans une très longue publication sur son réseau Truth Social, accusant le juge de « violer la loi et la Constitution, en même temps ».
“Si ce charlatan complètement partisan veut me mettre en prison pour avoir dit la vérité la plus évidente, je deviendrai avec plaisir un Nelson Mandela des temps modernes – ce serait un grand honneur”, a-t-il déclaré, faisant référence à l’homme qui a mis fin au régime de l’apartheid. en Afrique du Sud dans les années 1990 après avoir été prisonnier pendant 27 ans.
Quelques jours plus tôt, Donald Trump avait déjà republié un faux sketch d’audience où on le voit assis… Juste à côté de Jésus-Christ.
Autant de messages moqués par l’équipe du président démocrate Joe Biden, qui affrontera Donald Trump à l’élection présidentielle.
“Imaginez être si égocentrique que vous vous comparez à Jésus-Christ et à Nelson Mandela en l’espace d’un peu plus d’une semaine”, a raillé une porte-parole, Jasmine Harris, dans un communiqué.
Dans des affaires distinctes, Donald Trump est également accusé d’avoir tenté d’annuler les résultats de l’élection présidentielle de 2020 et de gestion négligente des secrets d’État.
