À l’Inspection générale des finances (IGF), la lutte contre la corruption n’est pas seulement un enjeu individuel, mais aussi collectif. Depuis son arrivée à la tête de ce service rattaché à la Présidence de la République, Jules Alingete Key, Inspecteur Général des Finances et Chef de Service, n’a cessé de mobiliser et de sensibiliser les Congolais sur la nécessité de s’approprier la lutte contre le fléau. ce fléau pour garantir l’émergence de la République Démocratique du Congo.
C’est dans ce contexte que l’Inspection Générale des Finances (IGF) a organisé vendredi 5 avril 2024 dans ses locaux, plus précisément à l’amphithéâtre « Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », la 10ème journée d’échange citoyen avec des jeunes de différents partis politiques. . Pour cet exercice pédagogique, le premier de l’année 2024, les échanges ont tourné autour du thème : « l’impératif de la lutte contre la corruption initiée par le Président de la République à travers l’IGF : quel est l’apport de la jeunesse des partis politiques ?
Dans sa présentation axée sur le sous-thème : « Corruption et détournements de fonds publics, ennemis de l’avenir de la jeunesse », Jules Alingete Key a exhorté les jeunes des différents partis politiques de la majorité ainsi que de l’opposition à tourner « le dos aux mauvaises pratiques de leurs aînés qui ont brillé par la corruption au détriment du pays qui n’en a pas bénéficié ». Selon la cellule de communication de l’IGF, la haute direction de ce service rattaché à la Présidence de la République a également établi la frontière entre la période avant et après la redynamisation de l’IGF par le chef de l’Etat, avec les progrès réalisés qui ont contribué à redonner une image plus rose de cette institution qui n’existait auparavant que de nom.
« On constate, comme le souligne Jules Aligente, une amélioration du comportement des dirigeants, constatant que l’IGF s’érige en redresseur de torts. Bien que ce soit encore insignifiant, en termes de classement de la lutte contre la corruption, le pays a fait un bond en avant. Ce qui veut dire quelque chose. Selon le numéro un de l’IGF, la RDC dans l’Indice de Perception de la Corruption (CPI) de l’ONG Transparency International pour l’année 2023 est passée de la 172ème position en 2019, à la 162ème en 2023, gagnant ainsi 10 places dans ce classement mondial. rapporte la cellule de communication de l’IGF.
Pour Jules Alingete Key, cette progression est à mettre au crédit de l’intensification des efforts anti-corruption déployés par l’IGF depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la fonction suprême. Le chef du département de l’IGF a appelé les jeunes des partis politiques à ne pas prendre comme modèle les mauvais actes de corruption dans lesquels se sont illustrés nombre de leurs aînés. Il les a appelés à œuvrer pour une génération « zéro corruption » afin de contribuer à mettre en œuvre une bonne gouvernance afin d’assurer un avenir radieux au pays.
Par ailleurs, Jules Aligente Key et ses deux collaborateurs Victor Batubenga et Herman Iyeleza ont invité toute la jeunesse des partis politiques présents à appliquer la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi chef de l’Etat dans la lutte contre la corruption et à soutenir le gouvernement qui sera mis en place. lieu prochainement, afin de donner le meilleur résultat notamment dans le domaine des finances publiques. Pour Jules Alingete Key, le choix des jeunes dans les partis politiques est dicté par le fait qu’ils prendront les rênes du pays dans le futur et que c’est sur eux que repose le Congo de demain, qui devra être dirigé par des hommes et femmes. des femmes suffisamment outillées pour mettre un terme à la corruption et au détournement des fonds publics.
Bien avant Jules Alingete Key, Victor Batubenga chef de département adjoint a présenté autour du sous-thème : l’état des finances publiques en RDC. De son côté, Iyela Kebe Kenza Inspectrice Générale des Finances et coordonnatrice a présenté les missions, l’organisation et le fonctionnement de l’IGF. Dans sa présentation, Herman Iyeleza, a édifié l’auditoire sur le bien-fondé du travail de l’IGF tout en mettant en avant les trois méthodes de contrôle utilisées par l’IGF afin de lutter efficacement contre les détournements de fonds. Il s’agit de contrôles a priori, concomitants et a posteriori, tout en démontrant, à travers des exemples, les résultats produits depuis la revitalisation de cet organisme qu’est l’IGF.
Cette Journée d’échange citoyen est la toute première de cette année 2024 et l’IGF ne compte pas s’arrêter là dans cette croisade engagée contre toutes les formes de corruption en sensibilisant toutes les couches sociales pour une vie plus digne et plus forte.
Clément MUAMBA
