la Couronne demande 18 à 20 ans avant la libération conditionnelle pour Éric Levasseur

la Couronne demande 18 à 20 ans avant la libération conditionnelle pour Éric Levasseur
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Dans ses représentations sur la sentence, Me Jean-Sébastien Lebel n’a tenu compte d’aucune circonstance atténuante. Il a plutôt plaidé le fémicide, l’usage d’une arme prohibée et la dissimulation du crime.

Le 28 février, Éric Levasseur a été condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle d’ici 10 à 25 ans. C’est sur ce dernier point que doit se prononcer le juge Carl Thibault.

Me Jean-Sébastien Lebel a lu ce vendredi plusieurs déclarations écrites des proches de Carolyne Labonté. « Le fait que Carolyne Labonté soit décédée est une perte à vie pour les parents. […]. Il n’y a rien qui va ramener ça. »croit l’avocat ajoutant que « la peine doit être proportionnelle au préjudice causé [aux proches de la victime] ».

La déclaration écrite de la mère de la victime indique « avec une douleur indescriptible », « comme un poids insupportable qui écrase le cœur d’une mère. » Celui du père décrit « un vide béant ».

L’avocat de la Couronne a également déposé le casier judiciaire d’Éric Levasseur.

De son côté, la défense, dirigée par Me Marie-Hélène Giroux, plaide pour une période de 13 ans qualifiant la suggestion de la Couronne d’être « déraisonnable et contraire à la jurisprudence ». L’avocat a souligné le soutien familial des enfants envers leur père, Éric Levasseur, et leur désir de reconstruire une vie de famille avec lui. ” [Les enfants] sont les plus grandes victimes de cette histoire. Ils ont perdu leur mère et perdront leur père. »a insisté M. Giroux.

L’avocat de la défense a rappelé que l’affaire avait été initialement qualifiée de suicide et que son client n’avait jamais reconnu les actes pour lesquels il avait été condamné.

L’un des fils du couple Levasseur-Labonté a lu, au juge Carl Thibault, une déclaration en son nom et celui de ses frères demandant un délai de 10 ans. « Nous aimerions que ce cauchemar prenne fin. []. Personne ne pense à nous »il a lu dans la salle d’audience. « Papa, nous continuerons à te soutenir ».

Le juge prend l’affaire en délibéré. Une décision sur la peine sera rendue le 6 juin.

Rappelons que le 18 mars 2021, Carolyne Labonté a été retrouvée morte, par son conjoint, Éric Levasseur, dans la salle de bain de la résidence. Sa mort a été causée par la décharge d’une arme à feu à canon tronqué de calibre 12. Le coup de feu a touché le haut de l’oreille gauche, à l’arrière de la tête.

Photo : archives

 
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