La danseuse étoile Aurélie Dupont parle de sa « sous-alimentation » et des humiliations de ses professeurs durant sa jeunesse

La danseuse étoile Aurélie Dupont parle de sa « sous-alimentation » et des humiliations de ses professeurs durant sa jeunesse
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Le 18 mai 2015, Aurélie Dupont dansait son dernier ballet à l’Opéra de Paris. “Cette date de 42 ans pour tous les danseurs d’opéra à la retraiteça nous permet de bien démarrer (…) : c’est à dire qu’on est encore capables de danser, on n’est pas encore trop vieux, le public nous acclame et nous manque déjà, donc il y a quelque chose de très joyeux« . Ce jeudi 4 avril, elle était sur le plateau de C à toi pour promouvoir son livre autobiographique N’oublie pas pourquoi tu danses, sorti le 3 avril. Un récit dans lequel elle revient sur les conditions de vie difficiles dans une école aussi prestigieuse que l’école de danse de l’Opéra de Paris, comme pousser les enfants et adolescents à se sous-alimenter ou les humilier. Une forme de maltraitance certaine mais banalisée.

j’étais sous-alimenté» : Aurélie Dupont évoque les conditions difficiles à l’école de danse de l’Opéra de Paris

Il y a une exigence de minceur : (…) vos profs vantent les corps des camarades anorexiques, il y a un rayon spécial à la cantine pour les jeunes filles au régime : vous avez droit aux radis sans beurre, aux blettes cuites à l’eau et au yaourt 0% de matière grasse», contextualise Mohamed Bouhafsi. “J’étais à toute vitesse – après c’était une époque, c’était dans les années 80, donc ça a changé ; Dieu merci, la société a changé là-dessus, mais c’est vrai que j’étais sous-alimentée depuis qu’on m’a demandé de perdre du poids, alors j’ai fait ce qu’on m’a demandé de faire. C’était une période compliquée car j’étais dans mon adolescence, donc mon corps changeait et évoluait ; Je devenais une jeune femme, une jeune fille. Et donc c’est très compliqué ce rapport au corps que je voyais dans le miroir, qui était mon instrument de travail, qu’il fallait à la fois forger et sculpter et, en même temps, ces formes de jeunes femmes… Je me suis dit ; En fait, je ne peux pas le combattre, je ne peux pas dire à mon corps d’arrêter de grandir..

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Ça m’est collé à la peau» : Aurélie Dupont revient sur cette remarque humiliante du directeur de l’école

Aurélie Dupont évoque aussi la méchanceté des adultes envers les enfants : «A 10 ans, le directeur, Claude Bessy par exemple, note ceci dans son cahier de fin de semestre : « Aurélie devrait s’efforcer de devenir intéressante, pas seulement jolie », cite Émilie Tran Nguyen.J’ai pardonné, dans la vie il faut pardonner, sinon on n’avance pas. Par contre, à chaque fois – mais à chaque fois, à la fin de chaque spectacle, que je sois danseur principal ou non – quand on me disait : «Olala, comme tu étais belle ce soir !’Je pensais : « D’accord, ce n’est pas suffisant. Y avait-il autre chose ou c’était tout ce qu’il y avait ? alors oui, ça m’a un peu marqué“, a répondu l’ancienne danseuse étoile. Consciente, dès le début de ses études à l’école de danse de l’Opéra de Paris (à 10 ans) qu’elle rejoignait une formation d’élite, Aurélie Dupont savait que le chemin s’annonce difficile : «Mais c’est vrai qu’il y avait une façon, parfois, de nous envoyer des petites piques, (…) qui ne me paraissaient pas indispensables. En tout cas qui n’avait aucun rapport direct avec mes progrès à réaliser.

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