à Nîmes, les aveux sans émotion du tueur du Mas Saint-Antoine

à Nîmes, les aveux sans émotion du tueur du Mas Saint-Antoine
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Farid Khial, infirmier de 56 ans, est jugé devant la cour d’assises du Gard pour le meurtre de Chantal Christophe et pour l’assassinat de Jean-Paul Emmanuel au Mas Saint-Antoine à Saint-Gilles, le 17 mai 2021, survenu dans un contexte de conflit familial et de voisinage sur cette propriété agricole.

Il s’exprime longuement, d’une voix grave et monotone, les mains jointes, détaillant minutieusement ce jeudi 4 avril devant la cour d’assises du Gard, les multiples incidents qui ont cristallisé la haine opposant sa famille à l’autre branche qui l’a occupé jusqu’en mai. 17, 2021, Mas Saint-Antoine, à Saint-Gilles. « Envisagez-vous de nous exposer les faits, monsieur ? » claque le président Christian Pasta après une heure de ce monologue très égocentrique.

Avec les poings et les massues

Les faits sont le meurtre de Chantal Christophe, 66 ans, et de son compagnon Jean-Paul Emmanuel, 73 ans, que Farid Khial, leur neveu par alliance, a tué successivement à coups de poing et de gourdin, à une vingtaine de minutes de Gap, dans le domaine agricole. propriété, la première alors qu’elle était assise dans sa voiture, la seconde dans un hangar.

Mais sur ces actes, le souvenir de cet infirmier de 56 ans, père de trois enfants est du coup beaucoup moins précis.

“C’était une explosion dans ma tête”

Chantale ? « Je ne me souviens pas si je l’ai sortie de sa voiture. Elle criait si fort que je ne l’entendais plus. Ensuite, j’ai mis le sac en plastique sur son visage pour l’étouffer complètement. À ce moment-là – là, j’étais déconnecté, c’était une explosion dans ma tête.

Jean Paul ? « À aucun moment je n’ai pensé à l’attaquer ou à le tuer » dit-il alors que juste après avoir tué le partenaire du fermier, il se dirige vers lui après avoir enfilé des gants et ramassé un gourdin. “CONTREC’étaient des coups aveugles, c’était le chaos, un désastre total, même lorsqu’il était au sol. J.“J’ai mis sa salopette sur son visage jusqu’à ce qu’il arrête de bouger.”

Il se débarrasse des éléments compromettants

Le magistrat : “Tu reprends très vite tes esprits, depuis tu fais le ménage”, en se débarrassant des preuves à charge et en cachant les corps dans une voiture. “J.J’ai fait tellement de choses, pour moi c’est soit déroutant, soit sans logique » répond l’accusé.

“PoPourquoi tu le termines alors ? “J’étais dans une spirale, c’était impossible de m’arrêter”. L’avocat général : “Pour quelqu’un qui panique, on réfléchit encore beaucoup.”

Aux commandes, Sandra, la fille de Jean-Paul, insiste. Cela fait trois ans que mon père a été assassiné, et à aucun moment Farid Khial n’a parlé des victimes, ni exprimé ses excuses.»*

« Ce calme me glace »

Me Laurence Bourgeon, partie civile, fait le même constat. « Aux assises, les victimes sont absentes et leur silence peut être assourdissant. Et ici, nous voulons traduire en justice la personne décédée. Donner l’impression que Chantal est un diable et qu’elle le mérite. Mais quelle fin de vie pour cette femme ! Quelle horreur, avec cet étouffement par le sac. Vous avez créé la haine, vous avez décidé de la tuer et vous l’avez fait méthodiquement. Ce calme me glace.

Me Franck Berthault, deuxième partie civile, décrypte à son tour la personnalité de l’accusé. « VVous avez construit cette histoire de harcèlement. Je pense que sa famille se trompe sur son caractère. C’est quelqu’un d’égocentrique, qui n’a aucun affect et qui présente une réelle dangerosité. Acte d’accusation, défense et verdict ce vendredi.

 
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