pour que de grands prédateurs vivent en Europe

pour que de grands prédateurs vivent en Europe
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Le collectif CAP Loup, qui regroupe 40 associations, dont FERUS, et plus de 200 000 membres, fête ses 10 ans en avril.


Pour marquer sa détermination à préserver les loups en France et à lutter contre la destruction d’une partie importante de leur population, elle s’adresse à deux catégories de publics :

  • parlementaires à la rédaction d’un argumentaire.
  • le grand public grâce à une campagne visuelle comprenant des messages synthétiques et percutants, diffusés sur les réseaux sociaux.

Cette année voit la sortie du nouveau plan loup (2024-2029), une nouvelle fois très défavorable aux populations de lupin, malgré les demandes et propositions constructives de nombreuses associations de protection de la nature.

L’actualité « grands prédateurs » est actuellement marquée par la volonté de la Commission européenne d’aller dans le sens d’un déclassement du statut de protection du loup au sein de la Convention de Berne dans le but d’ouvrir également la directive Habitats. Les pays demandent
que ce déclassement soit également envisagé pour l’ours et le lynx, et pourquoi pas les cormorans, les vautours, etc.

Depuis le retour naturel du loup dans notre pays il y a plus de 30 ans, les mêmes problèmes se répètent, comme si aucune solution ne permettait d’évoluer vers une cohabitation plus apaisée avec le prédateur, comme c’est le cas par exemple en Italie. . Si dans ce pays les éleveurs rencontrent parfois des difficultés, la cohabitation avec les prédateurs est apaisée car les loups contribuent aussi à l’économie grâce au tourisme, et la volonté politique de les protéger est réelle.

À qui profite le crime ?

La France vit encore sous le poids de lobbies (agriculture intensive, chasse…) qui décident du sort des vivants, avec leur « toute-puissance » et le soutien des élus et des membres de l’État français. Cependant, plusieurs enquêtes et consultations publiques ont prouvé que près de 80 % des
La population française est favorable à la présence des loups ainsi que d’autres grands prédateurs.

En plus de surproduire, de gaspiller les ressources naturelles et de nuire de multiples façons aux milieux naturels et à leurs occupants, ces lobbies diffusent en toute impunité des discours largement contestés par la communauté scientifique.

La France vit encore sous le poids des mythes qui ont diabolisé le loup, refusant de considérer le canidé comme une espèce faisant partie intégrante des écosystèmes, alors même qu’il était présent sur Terre bien avant l’homme, assurant son rôle écologique dans le milieu forestier.

L’une des principales clés d’une cohabitation pacifique avec les grands prédateurs reste la protection des troupeaux : présence humaine à proximité des troupeaux, chiens de protection bien éduqués, clôtures électriques adaptées, enclos de regroupement, effaroucheurs, etc.

Mais selon les caractéristiques des parcelles et des environnements, d’autres moyens existent, dont beaucoup ne sont pas testés en faveur des tirs mortels de loups.

Rappelons-nous tout l’argent public dépensé pour que les éleveurs développent les moyens de protéger leurs troupeaux. (Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, montant 2022 : 4,1 millions d’euros pour 4 277 signalements d’attentats).

On a même entendu parler d’éleveurs qui ont subi des attaques de la part d’autres éleveurs pour avoir mis en place des moyens de protection de leurs troupeaux.

Un vaste projet continue de faire évoluer les mentalités, de défendre les loups, les grands prédateurs, la faune et ses habitats. Nous agissons pour que demain, nous puissions encore nous en émerveiller… et pour préserver l’équilibre de la nature, l’Homme étant lui-même dépendant de la bonne santé de la nature et de son environnement (One Health Concept).


Campagne CAP LOUP – 2024


 
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