ce que les analyses osseuses peuvent révéler

ce que les analyses osseuses peuvent révéler
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Des ossements identifiés comme ceux du petit Émile, un enfant porté disparu depuis juillet dernier, ont été découverts samedi.

Ils seront analysés par des experts et pourraient faire avancer l’enquête.

Mais elles ne seront pas forcément suffisantes pour déterminer les causes de son décès, selon Bernard Marc, praticien hospitalier en médecine légale.

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Affaire Émile : les ossements du petit garçon retrouvés

Après la découverte des ossements appartenant au petit Émile, un enfant de deux ans et demi disparu depuis juillet dernier dans les Alpes-de-Haute-Provence, le mystère reste entier. Mais l’analyse du crâne retrouvé pourrait permettre d’avancer l’enquête.

“On va regarder s’il y a des blessures, des fractures, des marques de dépression, des éléments ante mortem, donc au moment où l’enfant était encore en vie”, explique sur LCI Bernard Marc, praticien hospitalier en médecine légale. “Nous pourrons déterminer s’ils sont liés à une chute ou à un choc donné par un objet contondant et lourd, comme un marteau ou un pare-chocs de voiture.”

Ces éléments serontt « visible sur l’os et distinguable des éléments de transformation post mortem », selon le spécialiste. En effet, les os du petit garçon auraient pu être dispersés ou marqués par des phénomènes naturels comme la fonte des neiges ou les intempéries.

De nombreux spécialistes prêts à intervenir

D’autant plus qu’il s’agit d’un enfant de deux ans et demi. “Le crâne n’est pas encore mature donc s’il y a eu une hyperpression, liée à un œdème ou un hématome qui a gonflé, on pourra constater un soulagement en regardant la partie interne du crâne”ajoute le médecin légiste, qui mentionne également «Spécimens » étudié au microscope pour “donnez une date”.

Ces éléments seront analysés à l’aide de techniques d’imagerie. «De nombreux spécialistes vont intervenir» prévient Bernard Marc. Parmi eux se trouvent également des experts capables d’analyser des éléments botaniques et météorologiques. Par exemple, « Si nous trouvons de la saleté à l’intérieur du crâne, nous pourrons l’analyser, est-ce la saleté de l’endroit où elle a été trouvée ou non ? S’il y a de la mousse qui a été déposée, depuis combien de temps ? CONTRECes éléments permettront notamment de savoir si le corps se trouve à cet endroit depuis le début des recherches ou s’il a été déplacé.

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Cependant, le crâne, même s’il présente des lésions, ne suffira pas forcément à déterminer les causes du décès. “S’il y a quelque chose au niveau crânien, nous pourrons donner une raison, mais il manque presque tout le corps, s’il y a eu un impact thoracique qui pourrait causer la mort, ou s’il y a eu une chute et une fracture de la colonne vertébrale, nous ne le savons pas. Je n’ai pas cette information pour le moment. Ces analyses représentent un “un travail de longue haleine”, ce qui pourrait prendre plusieurs semaines.


Émilie ROUSSEY

 
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