Comme chaque mois, Météo France publie ses prévisions pour les trois prochains mois. Pour les mois d’avril, mai et juin, l’agence météorologique penche pour un scénario plus chaud que la normale en France.
” Sur une grande partie de l’Europe, la circulation de masses d’air plus chaudes que la normale reste favorisée, alors que pour les précipitations aucune tendance ne se dégage. », indique Météo France. Même si le service météorologique ne commente pas les précipitations, il indique qu’il y a 50 % de chances que les trois prochains mois soient plus chauds que la normale. ” Un scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France, et plus généralement en Europe occidentale et dans le bassin méditerranéen. », explique Météo France.
Un scénario plus chaud que la normale pour les trois prochains mois, selon Météo France
Dans le détail, l’agence météorologique estime qu’il n’y a que 25 % de chances que les mois d’avril, mai et juin soient conformes aux normes saisonnières, et également 25 % de chances que cette période soit plus froide. que les années précédentes. Météo France tient cependant à préciser que « ce bulletin ne permet pas de prévoir le détail des conditions météorologiques des mois à venir jour par jour ni même semaine par semaine. Il tente uniquement de déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre. « .
Quant aux tendances météorologiques pour l’été prochain, Christophe Cassou, climatologue au CNRS, s’attend à un « pic climatologique », rapporte Le Monde. Selon le spécialiste, c’est pendant la période des Jeux olympiques que les canicules les plus intenses devraient être observées en France. Celles-ci pourraient débuter à partir du 25 juillet 2024. « Les Jeux débuteront au moment du « pic climatique », le 25 juillet. C’est donc la période de l’année où les canicules risquent le plus d’être de la plus forte intensité en France. », explique le climatologue à Monde.
Risque de canicule très élevé
Depuis 2010, près de 22 canicules ont touché la France. Pour Christophe Cassou, ces hausses extrêmes du mercure » surtout à l’heure où le réchauffement d’origine humaine, provoqué par l’utilisation de combustibles fossiles, favorise sans équivoque ces phénomènes extrêmes. « . Pour le spécialiste, «la probabilité de connaître une canicule en 2024 est environ quatre à cinq fois plus grande qu’en 1924, lors des derniers Jeux Olympiques de Paris. », explique-t-il au Monde.
