«Je m’améliore en essayant de nouvelles choses, en me mettant au défi dans différentes épreuves» – .

«Je m’améliore en essayant de nouvelles choses, en me mettant au défi dans différentes épreuves» – .
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Le nageur français n’a pas traîné. Pour sa première course individuelle en finale du championnat universitaire américain, Léon Marchand remporte le titre du 500 yards en écrasant la concurrence et en battant son propre record.

Publié le 29/03/2024 08:38

Mise à jour le 29/03/2024 08:48

Temps de lecture : 1 min

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Le nageur français Léon Marchand fait partie des sensations des finales universitaires américaines. (KEMPINAIRE STÉPHANE / KMSP)

Hurlements d’encouragements descendus des tribunes et étincelles dans la piscine : le Natatorium d’Indianapolis où se déroulent les finales universitaires (les NCAA) a été chauffé à blanc par le nouvel exploit de Léon Marchand. Il remporte le 500 yards en battant son propre record (4’2”31), en l’améliorant de près de 4 secondes. Il s’est entretenu avec franceinfo après la course.

franceinfo : Quelle est votre réaction en voyant la performance réalisée ?

Léon Marchand :
J’ai vraiment tout fait pour passer le meilleur moment possible. J’avais atteint le précédent record il y a quelques semaines et je n’étais pas aussi bien préparé qu’aujourd’hui. C’est vrai que cette fois c’est fou. J’ai mis beaucoup de rythme dans la première moitié de la course, c’était pénible mais au final c’était plutôt agréable.

Avez-vous eu le sentiment que vous pouviez réaliser quelque chose de grand ?

C’est comme ça que je m’améliore, en essayant de nouvelles choses, en essayant de me challenger dans différentes épreuves. J’ai fait beaucoup d’entraînement en crawl ces derniers temps, mes coups de pied ont été meilleurs. Alors oui, j’étais préparé à ça. Je voulais battre à nouveau ce record. C’était une course vraiment amusante.

Cela fait déjà deux records en deux jours de compétition. Le rythme est déjà très soutenu…

Ce sont des courses importantes pour moi avec de gros enjeux. Je n’ai pas grand chose en jeu cette année, il y a ces finales universitaires et bien sûr les JO de Paris. C’est une bonne préparation pour moi. C’est un environnement que j’aime avec beaucoup d’ambiance et d’énergie. Je nage aussi pour les autres, pour mon équipe. Je ne savais pas vraiment quelle était ma limite, c’était cool de faire ça.

Pourtant, le début de saison a été compliqué pour vous. Comment avez-vous récupéré pour atteindre ce niveau ?

Ce n’est certainement pas la meilleure année pour moi. Le premier semestre a été très compliqué, j’étais souvent malade, je me suis fait opérer des dents de sagesse. J’ai repris l’entraînement et j’ai dû recommencer en décembre alors que les autres étaient bien plus avancés dans leur préparation. Je m’entraînais seul et les sensations n’étaient pas bonnes. J’ai essayé de m’améliorer chaque semaine, d’essayer des choses différentes.

 
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