pendant que la société Railcoop jette l’éponge, où sont les autres concurrents potentiels de la SNCF ? – .

pendant que la société Railcoop jette l’éponge, où sont les autres concurrents potentiels de la SNCF ? – .
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C’est un concurrent virtuel de moins pour la SNCF : la société coopérative Railcoop, qui souhaitait relancer une ligne directe entre Bordeaux et Lyon. La société a annoncé sa liquidation prochaine, cinq ans après sa création et sans avoir pu exploiter un seul train de voyageurs entre-temps. Railcoop a toujours été une exception dans le petit monde ferroviaire en France. Seule entreprise de type coopératif, elle employait environ 15 000 adhérents avec un objectif affiché de développement régional.

Le projet de relance de la ligne Bordeaux-Lyon, abandonné en 2014 par la SNCF sur fond de fréquentation en baisse, prévoyait ainsi la desserte de villes moyennes comme Périgueux, Guéret ou Roanne et un trajet de près de 7 heures en trains anciens. de trains TER rénovés, loin de la grande vitesse.

Un modèle complètement différent des deux autres entreprises françaises qui espèrent pouvoir prochainement concurrencer la SNCF sur les liaisons TGV : Le Train, qui ambitionne de lancer les premières liaisons dès 2026, et Kevin Speed, en 2028.

Les deux sociétés, fondées par des spécialistes du secteur, anciens de la SNCF ou de la RATP, adoptent des approches légèrement différentes. Le Train se concentre sur les liaisons TGV régionales de l’ouest de la France pour relier Bordeaux, Rennes, Nantes, Tours ou La Rochelle sans passer par Paris. Une offre véritablement alternative à celle de la SNCF, donc. La société Kevin Speed, quant à elle, prévoit de se lancer sur les lignes Paris-Lyon, Paris-Lille et Paris-Strasbourg, desservant toutes les gares intermédiaires, contrairement aux TGV Inoui ou Ouigo de la SNCF. L’entreprise a signé un accord-cadre avec SNCF Réseau pour réserver des sillons et des créneaux de circulation à partir de 2028 pour une durée de dix ans. Kevin Speed ​​mise sur les « navetteurs », ces salariés, souvent cadres, partiellement en télétravail, qui effectuent plusieurs allers-retours dans la semaine entre leur lieu de résidence et Paris.

Reste évidemment à savoir si les compagnies disposeront d’une solidité financière suffisante, notamment pour acheter des rames très coûteuses. La société Le Train a en tout cas déjà annoncé la commande de dix rames au constructeur espagnol Talgo pour 300 millions d’euros.

En attendant, peu d’informations filtrent sur les résultats des deux premiers concurrents effectifs de la SNCF sur les liaisons TGV, l’italien Trenitalia et l’espagnol Renfe. La discrétion semble de mise en matière de chiffres et surtout de rentabilité. Renfe revendiquait environ 250 000 passagers transportés en moins de six mois fin 2023 et a pour objectif de quadrupler son offre en France d’ici la fin de l’année, notamment en s’implantant prochainement sur la ligne Paris-Lyon-Marseille. .

Trenitalia, de son côté, semble être en relative difficulté sur le marché français, tandis que la ligne Paris-Lyon affiche des taux d’occupation insuffisants et des pertes financières de l’ordre de 30 millions d’euros par an, qui n’ont pas été officiellement confirmées.

 
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