c’était lundi et nous étions paresseux… (mais voici quelques conseils pour lutter contre cela)

c’était lundi et nous étions paresseux… (mais voici quelques conseils pour lutter contre cela)
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Qu’une chose soit claire : tout le monde est concerné par la procrastination. Nous avons tous tendance à reporter certaines taches au lendemain (voire au surlendemain). D’ailleurs, une récente enquête réalisée par Hostinger révèle que 9 chefs d’entreprise sur 10 admettent procrastiner. Et 76 % des salariés le reconnaissent également.

Selon cette enquête, plusieurs raisons expliquent cela : tout d’abord un manque de motivation (41% des personnes interrogées). Puis une surcharge de tâches à accomplir (40%) et enfin le perfectionnisme (36%), la peur de l’échec (28%) et le manque d’intérêt (21%), complètent la liste des raisons évoquées.

Et si c’est principalement dans le domaine du travail que la procrastination survient, elle touche également la sphère privée, où les tâches administratives ou la prise de rendez-vous médicaux sont souvent reportées au lendemain.

Ennemi public numéro 1 ?

Et dans une société qui a fait de la productivité un modèle de vertu, où il faut toujours aller plus vite et faire plus, ne pas le faire ou remettre au lendemain est une tache. Alors, la procrastination est honteuse, on la traque et on la chasse. Pas question de bâiller devant les corbeaux !

De plus, les jeunes semblent plus souvent enclins à tergiverser. Selon l’enquête réalisée par Hostinger, 20% des 18-24 ans déclarent tergiverser toujours. « Les jeunes disposent de plus en plus de moyens pour se divertir facilement. Nous retardons les choses en nous disant que nous risquons de ne pas être punis immédiatement, alors nous préférons nous divertir. » témoigne Félix, à France Bleue.

Une génération en détresse ? pas beaucoup. Car comme le rappelle la psychiatre Caroline Depuydt au micro de la Première, la procrastination « Parfois, c’est simplement un mécanisme de défense de notre cerveau qui nous dit qu’il a besoin d’une pause lorsqu’il est complètement surchauffé parce que nous en faisons trop. Et parfois, la procrastination peut être une sorte de moment pour nous permettre un processus de maturation des idées. Et peut contribuer à ralentir face à cette accélération permanente du monde. »

Distinguer la bonne (et la mauvaise) procrastination

Ainsi, procrastiner ne serait pas si néfaste et présenterait de nombreux avantages. Eh bien, jusqu’à un certain point. Car à partir d’un certain point, le serpent se mange la queue, et cette procrastination devient paralysante. Face à la montagne de choses à faire, nous nous sentons dépassés et nous finissons donc par ne rien faire, ce qui réduit notre estime de soi. Et pendant ce temps, la liste des tâches à accomplir ne fait que s’allonger. Ce qui nous intimide encore plus… C’est un cercle vicieux.

« Il y a souvent une cause sous-jacente à cette procrastination paralysante. » note le psychiatre. « Cela peut aller de l’anxiété au syndrome de l’imposteur. Mais aussi du perfectionnisme ou encore une peur de l’échec. Réponse étrange mais stratégique de notre cerveau car nous ne pouvons pas échouer ce que nous n’avons pas commencé. »

Comment lutter contre la procrastination ?

Heureusement, il existe quelques astuces pour lutter (efficacement) contre la procrastination et éviter l’écueil de son homologue paralysante :

  • Faites des listes de choses à faire. Pour structurer votre journée. Mais attention à ne pas les surcharger, au risque de ne pas pouvoir les terminer (et donc de ne pas réussir, et donc pourquoi même commencer ?). Nous créons donc des listes de tâches réalistes !
  • Les petits ruisseaux font les grandes rivières ! On n’hésite pas à découper une tâche qui nous paraît immense en plusieurs petites tâches afin de pouvoir gravir la montagne. Cette méthode permet de réduire l’anxiété et donne un sentiment de progrès.
  • On n’oublie pas de se ménager du temps libre, où l’on peut tergiverser et ne rien faire ! Avec le repos, créer ces moments de détente où le cerveau est moins stressé lui permet de ralentir le rythme mais aussi de prendre soin de lui.
 
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