Qu’est-ce que la Garde Régionale Lycéenne déployée suite aux messages menaçants reçus par des élèves ? – .

Qu’est-ce que la Garde Régionale Lycéenne déployée suite aux messages menaçants reçus par des élèves ? – .
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Parmi les mesures annoncées par la région Provence Alpes-Côte d’Azur pour la sécurité des lycéens victimes de messages à contenu islamiste, l’intervention de la Garde Régionale des Lycées. On vous explique ce que c’est.

Interrogé par une équipe de France 3 Provence ce matin suite à des messages de menaces islamistes reçus par des lycéens, le président de la commission défense sécurité de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a détaillé les mesures prises par la Région, responsable pour le fardeau des lycées.

Outre la fermeture des établissements le temps que les doutes soient levés et la plainte déposée contre ces alertes à la bombe, Aurore Bruna a évoqué la Garde Régionale du Lycée « ce qui permet une présence humaine pour sécuriser les abords des lycées. Celui-ci est présent et patrouillera dans tous les lycées. »

Lancé en 2013, ce dispositif de médiation a été étendu en 2016 pour créer cette « Garde régionale des lycées ». Elle comprend aujourd’hui 174 médiateurs, mélange d’apprentis et d’instructeurs-éducateurs diplômés d’État, chargés d’exercer leur mission dans les 173 établissements de la région.

Leur objectif principal : apaiser les relations entre les lycéens et leur environnement. Diverses missions allant de la lutte contre le harcèlement scolaire à la détection de signes de radicalisation auxquelles s’ajoutent des patrouilles dans ce contexte de sécurité pour rassurer les lycéens et les parents. Un dispositif pour lequel la région Paca consacre chaque année 5 millions d’euros pour une moyenne de 39 000 interventions de médiation éducative.

Il existe plusieurs associations qui se partagent le travail et le territoire. L’association Montjoye intervient auprès de 29 établissements des Alpes-Maritimes dans neuf communes différentes via son service de Prévention et d’action spécialisée, d’accompagnement et d’aide à la jeunesse (PASSAJ).

Le principe est d’apporter disponibilité, accompagnement, écoute» explique Delphine Florillière, responsable pédagogique du système. “Nous travaillons en extérieur mais sommes directement en lien avec les lycées et leurs équipes pédagogiques», poursuit-elle. Ils sont un maillon supplémentaire dans cette chaîne pour accompagner les jeunes sur toutes les questions qui les concernent.

Aujourd’hui par exemple, dans ce contexte de messages sérieux, notre présence s’est renforcée et nous avons pu connaître le vécu des lycéens, rassurer les jeunes et faire un lien avec leurs informations,

Delphine Florillière, responsable pédagogique.

Bien identifiés par ces derniers avec leur tenue bleue, ils se rendent chaque jour aux abords des lycées. Cécile Schwob a 27 ans, elle est l’une des 24 apprenties monitrices de l’association dans les Alpes-Maritimes. Elle est l’interlocuteur de trois établissements et travaille quotidiennement dans chacun d’eux.

À l’extérieur, nous pouvons voir des choses différentes de ce qui se passe à l’intérieur.

Cécile Schwob, apprentie formatrice-éducatrice

Bien sûr, ils vont aussi à l’intérieur, avec des actions de prévention et de citoyenneté sur des thématiques qui parlent aux lycéens comme la laïcité, le harcèlement, les addictions et la santé, les réseaux sociaux, la sexualité… Toutes les thématiques de la vie adolescente sont abordées et évoluent avec les jeunes.

Une confiance qui s’instaure avec les jeunes, lycéens scolarisés ou non, car les médiateurs de cette garde régionale ont pour mission d’être à l’écoute de tous les jeunes qui gravitent autour des établissements »,un jeune décrocheur qui vient voir ses copains après le lycée peut très bien venir se confier à nous», précise Delphine Florilire.

L’anonymat est toujours respecté et les médiateurs posent également un principe de libre adhésion, c’est-à-dire qu’ils ne forcent aucun jeune, ils sont là pour l’écouter puis l’orienter vers des partenaires adaptés s’il le fait. souhait.

Garde régionale qui semble porter ses fruits, la région Paca enregistre en moyenne 39 000 interventions de médiation éducative par an et a lancé un appel à projets pour poursuivre l’opération qui sera voté le 29 mars.

Patrice Lanclume, ancien apprenti devenu depuis coordinateur, constate empiriquement le succès du dispositif : «aujourd’hui, les médiateurs font partie de la vie des lycéens, ils sont clairement identifiés comme des personnes ressources il se réjouit.

 
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