et pourquoi pas un train vers la Lune après Artémis ? – .

Les prochaines années seront consacrées à poser les bases de la fabrication d’astronautes sur la Lune puis, à plus long terme, à la construction d’un camp semi-permanent sur le sol lunaire.

La NASA n’en est qu’au tout début de Programme Artémis avec simplement une visite de la capsule vide Orion autour de la Lune. La mission Artémis 2 fera de même avec cette fois un équipage à bord pendant la mission Artémis 3 devra faire atterrir des humains à la surface de la Lune.

Les étapes suivantes consisteront à installer une station orbitale près de la Lune pour servir de passerelle entre la Terre et la Lune, puis à établir un camp.

Comment créer un système de transport lunaire ?

Tout cela nécessitera déjà de développer les technologies nécessaires, encore largement à l’étude à l’heure actuelle. Et puis, nous aurons besoin d’infrastructures et de systèmes pour accueillir les humains de manière durable.

DARPA (un organisme du Département américain de la Défense) recherche ces nouvelles technologies dans le cadre du programme MonA-10 (Architecture lunaire sur 10 ans) et vient de confier à l’entreprise Northrop Grumman le projet de concevoir un système ferroviaire lunaire pour transporter des humains et des matériaux d’un point à un autre sur la Lune.

Certaines des matières premières, du régolithe pour créer des briques de construction ou des panneaux photovoltaïques à la glace d’eau récupérée des cratères, nécessaires au fonctionnement d’un camp peuvent être extraites directement du sol lunaire, un tel système de transport aura des avantages évidents pour entretenir une base et puis une économie lunaire.

Une quinzaine d’entreprises sont impliquées dans ce projet qui consiste dans un premier temps essentiellement à étudier sa faisabilité et à identifier les technologies nécessaires.

Du concept à la réalité de l’environnement lunaire

La poussière fine et très abrasive à la surface de la Lune pourrait rapidement devenir problématique pour la durée de vie des équipements et des idées sont déjà à l’étude pour vitrifier le régolithe par laser et créer des voies et rampes de lancement solides.

Le programme LunA-10 lui-même vise à faire émerger des technologies utiles à la colonisation de la Lune en transformant rapidement les projets de recherche en applications spatiales industrielles concrètes pouvant être reliées entre elles selon des approches plus ou moins modulaires.

Plutôt que d’avoir des projets dispersés travaillant séparément, il sera ainsi possible d’accélérer les phases de mise en place d’infrastructures à grande échelle avec des systèmes interopérables.

Avant d’imaginer un train lunaire, il faudra encore réussir un certain nombre d’étapes préliminaires, à commencer par placer des humains sur la Lune et disposer d’un système de transport efficace de la Terre à la Lune (et vice versa). .

Le troisième tir d’essai de la fusée spatiale Starship de SpaceX a testé un certain nombre de technologies qui seront utiles pour atteindre cet objectif, mais la mission n’a pas encore atteint le statut de réussite à 100 %. Une quatrième tentative pourrait avoir lieu dès le mois de mai et un décollage réussi jusqu’à la récupération de la fusée serait sans aucun doute un point crucial du programme spatial de la NASA.

 
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