survivant de l’effondrement d’un pont dans le Gard, le chauffeur du camion témoigne

survivant de l’effondrement d’un pont dans le Gard, le chauffeur du camion témoigne
Descriptive text here

Il ne doit la vie qu’à l’emplacement de son volant, situé à droite dans son camion, et non à gauche.

Lundi 18 mars, Nicolas Bertrand traversait le pont d’un village du Gard lorsque celui-ci s’est effondré, lui faisant chuter de 4 mètres.

Il a évoqué dans le 20h de TF1 cet épisode qui aurait pu lui être fatal.

Suivez la couverture complète

Le 20 heures

Nicolas Bertrand est un miracle et il le sait bien. “Tu n’es pas encore débarrassé de moi.”, dit-il en souriant à son compagnon. Il a toujours des douleurs à la poitrine, mais ce n’est rien après ce qu’il a vécu. Il voit encore la scène dans ses moindres détails. Lorsqu’il est arrivé avec son camion lundi 18 mars, le pont de Chamborigaud (Gard) n’était pas encore effondré. « J’ai vraiment vu la route faire un U, comme un dos d’âne renversé d’une dizaine de mètres, une cuvette. Alors là, j’ai vraiment tout freiné et dès que mes roues se sont engagées dans cette descente, ça a dû donner le dernier choc et tout s’est envolé. Là, je me suis écrasé en bas”, il dit.

J’étais vraiment piégé.

Nicolas Bertrand, chauffeur-livreur secouru

Après un énorme choc, il ouvre les yeux. « J’ai vu ça à droite, il y avait le soleil, je n’ai pas paniqué du tout. J’ai vu que j’étais vivant, je me suis dit :“C’est bien, maintenant, il faut sortir, il faut trouver une solution”. J’ai essayé de me pousser, d’essayer de pousser la chaise pour qu’elle rentre, j’ai essayé de bouger mon bassin, impossible, j’étais vraiment coincée. il explique. Nicolas étouffe, mais il reste lucide lorsqu’un jeune homme vient à son secours. «J’ai réussi à attraper mon sac même si j’étais étranglé. Je l’ai ouvert, j’ai dit : ‘prends le couteau et coupe ma ceinture’. Il a coupé la ceinture et m’a libéré.il continue.

Suspendu par le ventre, tête baissée, Nicolas est bientôt soutenu par un pensionnaire. « Je me tenais debout, les bras tendus pour ne pas avoir tout mon poids sur le ventre, ce que j’avais déjà. le volant dans le ventre. Et ma tête commençait à être lourde autour de mon cou, alors j’ai dit à Muriel : ‘Tiens mon front'”, a-t-il déclaré. La jeune femme lui a tenu la tête pendant 30 minutes, jusqu’à l’arrivée des pompiers qui ont dû découper le véhicule pour l’extraire. «Quand ils ont enlevé la porte, j’ai senti le camion descendre encore d’un centimètre sur moi. J’ai ressenti un autre écrasement. Ils ont quand même fini de le couper parce qu’ils ne pouvaient pas y accéder, ils étaient obligés »il se souvient aussi.

  • Lire aussi

    Effondrement spectaculaire dans le Gard : combien de ponts fragilisés compte la France ?

Il fallut encore vingt minutes pour le libérer. « Cela a pris un peu de temps, mais ils n’ont pas abandonné. Ils sont arrivés à la colonne de direction et quand elle s’est cassée et que le volant s’est détaché, cela m’a soulagé. Je ne serais pas resté comme ça une heure », il admet. Nicolas a ensuite été évacué par hélicoptère vers l’hôpital. Il est toujours sous surveillance médicale aujourd’hui.


VF | Reportage TF1 : Aurélie Erhel et Jean-Vincent Molinier

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Qu’est-ce que le syndrome de la fermentation intestinale ou de l’auto-brasserie ? – .
NEXT les ossements de l’enfant ont été retrouvés dans « une zone déjà inspectée »