Battue 6-2 dimanche soir par le Paris Saint-Germain, l’équipe de Montpellier, qui a obtenu un penalty, aurait dû bénéficier de deux penaltys supplémentaires, selon Saîd Ennjimi, ancien arbitre de Ligue 1.
Dimanche soir, à la Mosson, entre le très probable futur champion de France, Paris, et une équipe qui joue son rôle chaque semaine, Montpellier, les buts étaient au rendez-vous.
L’arbitrage de Florent Batta a été au milieu de quelques polémiques. D’abord à la 10e minute, lorsque Lucas Beraldo bouscule Arnaud Nordin, dans la surface parisienne. « Dans la première situation, Beraldo pousse Nordin sans jouer le ballon, cette faute aurait été sifflée au milieu de terrainconfie Saïd Ennjimi, ancien arbitre de L1, désormais consultant à L’Equipe. Je répète que la surface doit être considérée comme n’importe quelle autre partie du terrain, donc il y a eu une pénalité.
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Juste avant la mi-temps, Tanguy Coulibaly profitait d’une mauvaise passe de Danilo pour faire face à Donnarumma, qui le percutait. « Je rejoins M. Batta et moi aussi j’aurais sifflé un penalty. Même si Donnarumma a touché le ballon, il n’a pas contrôlé son geste. continue Ennjimi. Téji Savanier s’est chargé de transformer ce penalty pour égaliser (2-2).
Pénalité sur Tamari ?
En seconde période, les Parisiens enchaînent dans le sillage de Kylian Mbappé au neuvième rang (2-6). Pourtant, en fin de match, alors que les Pailladins étaient menés 2-5, Tamari s’effondre dans la surface après un choc avec Nuno Mendes (82e).
M. Batta a d’abord accordé un penalty, avant de revenir sur sa décision, après un appel du VAR. « Je ne comprends pas comment le VAR peut lui demander de reconsidérer son choix puisque Nuno Mendes met son corps en opposition alors qu’Al-Tamari est passé. Il n’y a pas de débat”raconte celui qui a officié en première division française de 2005 à 2017.
Si le MHSC n’aurait pas forcément gagné avec deux penaltys supplémentaires, le fait d’ouvrir le score dès la 10e minute aurait pu l’aider à conserver le PSG et pourquoi pas, à prendre un point.
