Convaincu que son ex-compagne commence une nouvelle vie, il sonne à la porte de son prétendu rival et lui fracasse la gueule

Convaincu que son ex-compagne commence une nouvelle vie, il sonne à la porte de son prétendu rival et lui fracasse la gueule
Convaincu que son ex-compagne commence une nouvelle vie, il sonne à la porte de son prétendu rival et lui fracasse la gueule

Un habitant de Lourdes a comparu le 14 décembre devant le tribunal judiciaire de Tarbes pour violences. Convaincu que sa compagne était sur le point de refaire sa vie avec un autre homme, il s’est rendu au domicile de ce dernier à Adé (Hautes-Pyrénées) et l’a violemment agressé.

Vêtu de ses plus beaux habits du dimanche et bien parlé, Mounir G., 30 ans, habitant de la ville de Lourdes, a mis toutes les chances de son côté pour faire bonne impression devant le tribunal de Tarbes. Jugé pour violences le 14 décembre, l’homme a nié avoir prémédité ce qui s’est passé en juillet 2022, lorsqu’il s’est rendu à Adé (Hautes-Pyrénées), au domicile de celui dont il pensait être un rival amoureux.

« Ce jour-là, vous avez sonné à la porte de ce monsieur. Quand il ouvrait la porte, vous lui sautiez dessus pour le frapper », a rappelé le président de l’audience. « Une fois qu’il est tombé au sol, vous lui avez donné des coups de pied et des coups de poing. Les examens médicaux indiquent qu’il présentait des fractures au visage et plusieurs contusions. Une intervention chirurgicale a été ordonnée et le médecin coroner a fixé 12 jours d’incapacité totale de travail.

La raison de ce déferlement de haine ? Mounir G., a intercepté des messages échangés entre la victime et son ex-compagne. Un rapprochement loin de lui plaire. « Lorsque vous avez quitté les lieux, vous avez ordonné à ce monsieur de cesser tout contact avec elle. »

“Je voulais juste une explication.”

Aux commandes, Mounir G. a livré une toute autre version de l’histoire. « Oui, je suis allé chez lui, mais juste parce que je voulais avoir des explications. Je lui ai gentiment demandé de sortir pour que nous puissions discuter. C’est lui qui m’a sauté dessus, alors je suis parti. défendu en le mettant à genoux lorsque nous nous sommes tous deux retrouvés au sol.

Des déclarations mises à mal par le président légèrement agacé. « Alors tu es allé chez lui uniquement pour parler ? Votre ex-conjointe a anticipé cette agression puisqu’elle a mis en garde la victime contre vous les jours précédents. Et vous voudriez nous faire croire que d’un seul coup de genou vous vous êtes fracassé le visage alors que le certificat médical fait état de plusieurs blessures ? Il y a des cas comme celui-ci où la victime ne se lève pas et qui finissent devant le tribunal.»

Loin d’être déstabilisé, Mounir G. a campé sur ses positions face au magistrat. Il n’était pas jaloux et n’avait pas l’intention d’envoyer la victime à l’hôpital.

Comportement animal

« Votre ex-partenaire, elle est libre de choisir qui elle veut. Et pour information, tous deux sont tout simplement de très bons amis», a déclaré Me Jaffrain, avocat du plaignant. « Vous vous êtes comporté comme le mâle qui doit prendre le dessus. Nous ne sommes plus des humains, mais un comportement purement animal.»

Le procureur de la République, persuadé que Mounir G. était venu se battre ce jour-là, a requis 12 mois de prison avec sursis et des mesures de probation à son encontre. Un cours de citoyenneté et l’obligation d’indemniser la victime ont également été demandées. Réquisitions suivies par le tribunal.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le roi Philippe et la reine Mathilde comme voisins à Lille
NEXT L’album photo de la visite du Roi et de la Reine des Belges au Château de Chantilly