Après le décès de leur fils Damian, 10 ans, dans un minibus adapté à Nice, ses parents ont porté plainte

Après le décès de leur fils Damian, 10 ans, dans un minibus adapté à Nice, ses parents ont porté plainte
Après le décès de leur fils Damian, 10 ans, dans un minibus adapté à Nice, ses parents ont porté plainte

« Damien… », soupire Tatiana Vidrasco au milieu des larmes.

Il était très souriant. Il a apporté tellement de joie à la famille. Comment expliquer sa disparition soudaine à sa petite sœur de 2 ans et à son frère de 4 ans ?. Dévastée par le chagrin après la mort de son fils aîné, cette mère laisse aussi éclater sa colère.

Le jeune garçon, qui venait de fêter ses 10 ans, est décédé vendredi 8 décembre dans le véhicule d’une entreprise de transport adapté, lors du trajet entre l’établissement dans lequel il a été scolarisé et son domicile de Nice ouest.

“J’ai vu son petit bras pendu”

« A 17h50, le chauffeur m’a appelé pour me dire qu’il serait chez nous dans deux minutes, se souvient Tatiana, dévastée. Je descendis. Quand le bus est arrivé, je n’ai pas vu mon fils à la fenêtre me faire signe comme d’habitude. Cela m’a inquiété. Ensuite, le conducteur a ouvert l’arrière et déplié la rampe d’accès. J’ai vu le petit bras de Damian pendant, mou. Paniqué, j’ai ouvert la porte latérale et je l’ai découvert mort, la tête coincée dans le harnais de son siège. Il avait glissé de sa chaise. Le saucisson qu’on place entre ses jambes pour le retenir était par terre.

Pendant près d’une heure, les pompiers ont tenté de réanimer l’enfant transporté dans le hall de l’immeuble. En vain.

Une enquête sur les causes du décès a été ouverte, a indiqué le procureur de la République de Nice.

Damian souffrait de paralysie cérébrale, qui entraîne un retard du développement psychomoteur, avec le syndrome de West, une forme rare et grave d’épilepsie. Il avait rejoint, trois semaines plus tôt, et “après 5 ans d’attente”, l’établissement Henri-Germain pour enfants et adolescents polyhandicapés, qui dépend de la fondation Lenval. Il fréquentait l’institut trois jours par semaine.

« Une terrible erreur » dénoncent les parents

Les parents de l’enfant ont porté plainte contre X pour négligence et homicide involontaire. Ils dénoncent « une terrible erreur ».

« Il y a deux niveaux de sécurité. A l’école, on le met dans le siège, on place le coussin entre ses jambes pour qu’il ne glisse pas et puis dans le bus, on enclenche le siège. Le coussin n’a pas été placé correctement. Il a glissé pendant le trajet et mon fils a été étranglé par le harnais qui retenait son siège. J’ai vu des marques d’étranglement sur son cou. accuse Tatiana. Elle ajoute: « Le chauffeur m’a dit avoir trouvé Damian agité pendant le trajet. Mais en réalité, c’était parce qu’il devait avoir des convulsions.

Examens complémentaires ordonnés

« Une autopsie a été pratiquée mercredi. La police m’a appelé pour me dire que je pouvais venir récupérer le corps car le coroner ne sait pas si mon fils est mort d’une insuffisance cardiaque ou d’une asphyxie. rapporte Tatiana, qui a demandé un deuxième avis médical.

« Des examens complémentaires seront effectués » a confirmé l’accusation.

L’enfant “avait quitté l’établissement vendredi à 16h45 avec le transporteur agréé” retrace la Fondation Lenval, contactée ce jeudi. « Les soignants sont sous le choc de ce drame. Les équipes de l’établissement présentent leurs condoléances à la famille et aux proches de cet enfant.

« Nous sommes très attristés par cet événement tragique. Nous pensons à la famille. » réagit Franck Vialle, directeur de la société de transport adapté Ulysse, joint par téléphone.

 
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