Le président élu des États-Unis d’Amérique Donald Trump veut reprendre le canal Panama et a également jeté son dévolu sur Groenland. Le président du Panama, José Raúl Mulino, a répondu durement aux propos de Trump, qui menaçait de reprendre le contrôle du canal.
Ce que Donald Trump a dit à propos du canal de Panama
Dans la nuit de dimanche à lundi, Donald Trump a qualifié de « ridicules » les droits de passage imposés aux navires américains empruntant le canal de Panama et a menacé de demander aux États-Unis de reprendre le contrôle de cette route maritime. Si le Panama ne parvient pas à assurer « l’exploitation sûre, efficace et fiable » de cette route maritime, Trump a déclaré : «nous demanderons alors que le canal de Panama nous soit restituédans son intégralité et sans questions.
Le contrôle du canal de Panama, achevé par les États-Unis en 1914, a été entièrement restitué à ce pays d’Amérique centrale en 1999, sur la base d’un accord signé par le président démocrate Jimmy Carter en 1977.
Le président élu des États-Unis d’Amérique Donald Trump succédera au démocrate Joe Biden le 20 janvier 2025, mais ses propos sur le canal de Panama et le Groenland font déjà polémique.
La réponse de José Raúl Mulino à Donald Trump
La réponse du Panama à Donald Trump est venue du président José Raúl Mulino, qui, dans un message vidéo, a souligné que le La souveraineté et l’indépendance du Panama sont « non négociables ».
José Raúl Mulino a également déclaré : « Le Panama respecte les autres nations et exige le respect ». Le président du Panama espérait alors pouvoir « préserver et entretenir de bonnes et respectueuses relations » avec le nouveau gouvernement des États-Unis d’Amérique signé par Donald Trump.
Ce que Donald Trump a dit à propos du Groenland
Dans un post publié sur le réseau social Véritéle président élu des États-Unis d’Amérique a également révélé qu’il avait des vues tournées vers le Groenland.
Donald Trump, qui succédera à Joe Biden le 20 janvier, a déclaré : « Aux fins de la sécurité nationale et de la liberté dans le monde, les États-Unis d’Amérique estiment que la propriété et contrôle du Groenland ils sont un nécessité absolue« .
Source photo : ANSA