Novak Djokovic est l’homme de tous les records et ne compte pas s’arrêter là. Le tennisman serbe de 37 ans, auréolé de vingt-quatre titres du Grand Chelem, est au crépuscule de sa carrière, et n’a plus une minute à perdre dans la chasse aux records.
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Son entrée en lice mardi 2 juillet sur le gazon de Wimbledon face au Tchèque Vit Kopriva sera scrutée de près par ses fans mais aussi par de nombreux spécialistes. Et pour cause, l’ancien numéro un mondial a été opéré du genou le… 5 juin à la Clinique du Sport à Paris par le Dr Antoine Gerometta. « Djoko » avait été contraint de déclarer forfait du tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros, en raison d’un ménisque capricieux.
Retour express
Novak Djokovic est revenu sur les courts moins de trois semaines après son arthroscopie du genou droit, ce qui est loin d’être anodin ! Ce retour précipité force l’admiration et sera scruté de très près par les professionnels de santé. Car ce calendrier de récupération est assez inhabituel après ce type d’intervention qui, bien que minimaliste, nécessite un repos d’environ quatre à six semaines avant de reprendre les activités sportives.
Si l’on soupçonne que la prudence a été totale et la rééducation très progressive, une récupération aussi précoce est loin d’offrir des garanties sur la résistance de l’articulation aux contraintes extrêmes des matchs en trois sets dans un tournoi majeur du Grand Chelem.
Le retour précipité de Djokovic n’est pas un cas unique, l’Américain Taylor Fritz avait déjà connu une mésaventure similaire à Roland-Garros et avait disputé son premier tour à Wimbledon exactement vingt et un jours plus tard. D’autres cas similaires sont cités par le joueur serbe, comme celui du tennisman suisse Stan Wawrinka ou de la skieuse américaine Lindsey Vonn qui, avant lui, avait réduit leur convalescence à l’état de chair de poule.
La question des Jeux Olympiques
Mais le défi est immense, tant pour le joueur que pour son genou. Djoko a un physique très affûté, il est dans une condition optimale pour une courte convalescence. Il bénéficie également d’un environnement médical très bien fourni et performant, il a bénéficié de soins sur mesure.
À LIRE AUSSI Les 7 secrets des athlètes pour devenir championsMais si les premières sensations semblent bonnes, la semaine à venir est un peu celle de tous les risques et de tous les dangers. Car les matchs en trois sets gagnants dans les tournois du Grand Chelem offrent une intensité incomparable et le genou sera fortement sollicité, notamment lors des changements de direction.
Si le genou de Djokovic venait à gonfler, non seulement le tournoi serait terminé pour lui, mais aussi les Jeux olympiques que le champion n’a jamais remportés. Le pari de « Nole » d’être présent, et performant, à la fois à Wimbledon et aux JO est un peu fou et suscite l’admiration. S’il devait gagner, nul doute qu’il entrerait définitivement au panthéon du tennis mondial.
