La Turquie bat dix hommes de la République tchèque et se qualifie pour les huitièmes de finale

La Turquie bat dix hommes de la République tchèque et se qualifie pour les huitièmes de finale
La Turquie bat dix hommes de la République tchèque et se qualifie pour les huitièmes de finale

NOS Footballaujourd’hui, 23h00

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La Turquie a remporté une victoire acharnée 2-1 contre la République tchèque à Hambourg dans le groupe F du Championnat d’Europe, qui a joué plus de soixante-dix minutes à dix, et s’est ainsi qualifiée pour les huitièmes de finale en tant que numéro deux derrière le Portugal. Pour les Tchèques, l’histoire se termine en Allemagne.

La Géorgie de ce groupe se qualifiera également pour les huitièmes de finale. Le numéro 75 mondial s’est étonnamment imposé 2-0 face au Portugal, déjà certain de remporter le groupe, et a survécu à la première sélection comme l’un des quatre meilleurs numéros quatre.

SAI
Le score final du groupe F

Pour la Turquie, qui a déjà affronté les Tchèques à deux reprises lors d’un Championnat d’Europe et est sortie vainqueur à chaque fois (2008 et 2016), un point suffisait pour assurer une place en huitièmes de finale.

Avec un seul point lors des deux premiers matches du groupe, la République tchèque a débuté le match au stade Volkspark avec une mission tout aussi claire : gagner.

Reuters
Le meilleur buteur Patrik Schick sur le banc de la République tchèque

La déception pour la République tchèque a été que le travail ait dû être fait sans l’attaquant légèrement blessé Patrik Schick, qui a marqué cinq buts au Championnat d’Europe il y a trois ans – dont le but vainqueur en huitièmes de finale contre les Pays-Bas – et a partagé le match meilleur buteur de ce tournoi avec Cristiano Ronaldo.

Schick, devenu champion d’Allemagne avec le Bayer Leverkusen la saison dernière, a vu depuis le banc comment la première tentative de but venait d’un pied tchèque : Lukás Provod a pris le gardien Mert Günok sous le feu après seulement trois minutes.

Carton rouge rapide

Peu de temps après que Robin Hranác ait raté une tête, l’équipe du sélectionneur national Ivan Hasek a dû continuer avec dix hommes. Le match ne durait que vingt minutes quand Antonín Barák avait déjà commis deux fautes sur un adversaire : deux jaunes et donc rouges.

Deux fois jaune et donc rouge pour le Tchèque Barák

Un combat désordonné s’en est suivi avec de nombreuses fautes totales et partielles, dans lesquelles la Turquie n’a pas été en mesure de capitaliser sur la situation des effectifs. L’équipe de l’Italien Vincenzo Montella, qui avait laissé l’ancien joueur de Feyenoord Orkun Kökçü hors du onze de départ et n’avait pas aligné un véritable avant-centre, s’est montrée parfois menaçante, mais aucune occasion claire ne s’est présentée.

La République tchèque, en revanche, aurait pu prendre l’avantage juste avant la mi-temps. Après un contre rapide, David Jurásek, qui avait auparavant tenté un tir lointain, se retrouva nez à nez avec Günok, mais il tira dans le poteau final sous un angle inconfortable.

La République tchèque a besoin d’un miracle

Une erreur de Jindrich Stanek au début de la seconde période est restée sans conséquence, mais peu de temps après, le gardien a finalement dû pêcher. Il a bien stoppé le tir de Kenan Yildiz, mais l’attaque turque a continué et s’est terminée par un tir ferme du capitaine Hakan Çalhanoglu : 0-1.

Çalhanoglu donne l’avantage à la Turquie face à la République tchèque

Stanek a été blessé lors de son premier arrêt et a dû être remplacé. Il a dû aussi se rendre compte qu’il fallait un miracle si la République tchèque voulait accéder au tour suivant.

Cela semblait être en préparation lorsque Tomás Soucek, le capitaine des Tchèques, a marqué l’égalisation sur un coup franc à bout portant. Le VAR est intervenu un moment, mais il n’a rien vu de mal au duel aérien que Tomás Chorý avait mené avec le gardien turc une seconde avant le but : 1-1.

Soucek redonne espoir à la République tchèque avec l’égalisation

Un autre but aiderait la République tchèque à accéder au tour suivant et coûterait l’avantage à la Turquie, car la Géorgie menait 2-0 à Gelsenkirchen contre le Portugal, qui était déjà assuré de la première place.

Cet objectif n’a pas été atteint. En revanche, Baris Alper Yilmaz, le joueur vedette du côté turc, était plus proche du 1-2. Cela s’est produit en prolongation contre des Tchèques fatigués par la bataille. Cenk Tosun a prononcé la sentence.

Tosun donne la victoire à la Turquie contre la République tchèque dans le temps additionnel

Dans le tumulte qui a suivi, l’arbitre Istvan Kovacs a distribué d’autres cartons, dont un carton rouge pour le Chour tchèque.

Cela a porté la récolte à sept jaunes (dont deux pour Barák) et un rouge pour la République tchèque et onze jaunes pour la Turquie. Ces dix-neuf cartes constituent un bilan douteux en Championnat d’Europe : jamais auparavant plus de dix cartes n’avaient été distribuées lors d’un match de Championnat d’Europe.

 
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