A l’ère Open, seuls trois tenants du titre ont été surpris au premier tour de l’Open d’Australie.
Avant le début de l’édition 2025, il est donc temps de revenir sur cette courte liste de défaites inattendues.
Le premier joueur est Roscoe Tanner, vainqueur de l’édition 1977 du tournoi aux dépens de Guillermo Vilas.
4e mondial à son meilleur classement et vainqueur de seize titres, l’Américain remporte l’Open d’Australie en janvier 1977, avant de devoir défendre sa couronne la même année, en décembre.
Tête de série n°2 de cette édition qui s’est terminée début 1978, Tanner chute dès le premier tour face au Néo-Zélandais Chris Lewis en cinq sets (3-6, 6-3, 6-2, 1-6, 6-4). .
Il ne participe ensuite à l’épreuve que lors des éditions 1981 et 1983, où il est battu aux 2e et 3e tours.
En 1997, Boris Becker, vainqueur de Michael Chang en finale de l’édition 1996, arrive tête de série n°6 du tournoi.
L’Allemand faisait partie des favoris pour prendre la relève, mais c’était sans compter sur un nouveau venu sur le circuit, Carlos Moya.
L’Espagnol, 25e mondial à l’époque, a offert une bataille acharnée à Becker. Mené deux sets à un, Moya n’a pas baissé les bras et a remporté les deux derniers sets avec maestria (5-7, 7-6, 2-6, 6-1, 6-4).
Sans le savoir, Becker avait alors disputé son dernier Open d’Australie, battu par la ténacité de Moya et la chaleur écrasante de Melbourne.
Enfin, Jennifer Capriati est la seule joueuse du circuit féminin à avoir été éliminée dès le premier tour de l’Open d’Australie après avoir remporté le titre l’année précédente.
Vainqueur en 2001 et 2002 face à Martina Hingis, Capriati arrive à Melbourne en 2003 avec pour objectif de réaliser le triplé.
Tête de série n°3, elle a dû affronter Marlene Weingartner pour son entrée en lice. Serein jusqu’au 6-4, 4-2, Capriati commençait alors à commettre davantage d’erreurs et voyait son adversaire revenir progressivement dans la partie.
Weingartner, 90e mondial, a profité de cette ouverture pour remporter le deuxième set au tie-break, avant de remporter le match et de réaliser l’un des exploits du tournoi (2-6, 7-6, 6-4).
Il s’agissait de la dernière apparition de Jennifer Capriati à Melbourne, après son retrait de l’édition 2004 et sa retraite en 2005 à l’âge de 29 ans.
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