Lors de sa visite éclair d’une douzaine d’heures prévue vendredi, Emmanuel Macron entend « définir avec les responsables libanais » l’aide que la France peut apporter pour consolider la souveraineté du pays et assurer sa prospérité.
Quatre ans après ses visites infructueuses pour réformer le Liban, Emmanuel Macron rentre vendredi dans un pays favorablement touché par la nouvelle conjoncture régionale. L’affaiblissement du Hezbollah suite à la guerre que lui impose Israël et le renversement de Bachar al-Assad en Syrie voisine ont permis de sortir d’une impasse politique paralysante.
Après deux ans de vacance du poste, le Liban dispose enfin d’un président de la République, en la personne du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, que la France connaît bien. Dans la foulée, il y a une semaine, un technocrate, Nawaf Salam, juriste à la Cour internationale de Justice de La Haye, également apprécié à Paris, a été nommé Premier ministre, c’est-à-dire détenteur des principaux pouvoirs dans le système confessionnel libanais. À chaque fois, et contrairement au passé, le Hezbollah et ses alliés ont fini par se rallier autour de ce nouveau tandem exécutif, qui incarne l’espoir du…
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