Jugé jeudi 2 janvier 2025 devant le tribunal correctionnel de Niort, le trentenaire délogé par les gendarmes d’élite du GIGN deux jours plus tôt à Coulonges-sur-l’Autize a été reconnu coupable à l’issue de son procès en comparution immédiate. .
Condamné pour la douzième fois depuis 2011, ce Réunionnais résidant entre Deux-Sèvres et Vendée a été condamné à six mois de prison. De plus, il lui est interdit de posséder ou de porter une arme pendant cinq ans.
Détendu pour violence armée contre sa belle-mère
Ce paysagiste de 34 ans a été reconnu coupable du délit de « violences avec usage ou menace d’arme sans incapacité pour récidive » à l’encontre de sa belle-fille et de son gendre, le second étant mineur. .
Poursuivi pour le même délit commis contre sa belle-mère, l’accusé a été acquitté. La victime n’avait pas vu le pistolet d’alarme qu’il tenait dans sa main droite, canon pointé vers le bas, avant de le pointer sans tirer en direction de la Volkswagen Golf qui partait.
Ses beaux-parents sont venus chercher une vadrouille
Le trentenaire a été incarcéré à la maison d’arrêt de Niort immédiatement après le prononcé de la peine. Lors des débats, il a nié les faits qui lui étaient reprochés, concédant avoir refusé d’accueillir sa belle-famille venue à l’improviste chez lui et sa compagne pour récupérer une serpillière.
Le prévenu a néanmoins reconnu détenir une grenade en plâtre, habituellement utilisée lors des exercices militaires. Il a dit qu’il l’avait “trouvé” quelques jours plus tôt parmi une quinzaine d’autres réunis dans un sac, gardant celui-ci à Coulonges-sur-l’Autize. D’où sa condamnation, également, pour « détention non autorisée de matériels de guerre, d’armes, de munitions ou de leurs éléments de catégorie A ». Les sceaux ont été confisqués par les tribunaux.