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Voici pourquoi le smog est si courant en hiver

Publié le 14 décembre 2024 à 21h56

Mis à jour 14 décembre 2024 à 22h00

Si vous avez l’impression que les épisodes de smog sont plus nombreux pendant les mois les plus froids, vous avez raison. Explications.


Une combinaison de facteurs

Lorsque la qualité de l’air est bonne, l’air froid se trouve généralement en altitude et l’air chaud au niveau du sol. Cependant, lors d’une inversion de température, ces masses d’air échangent leurs places. Lorsqu’un épisode survient par - calme, des vents faibles empêchent la circulation de l’air. De ce fait, l’air froid a du mal à monter et forme une sorte de couvercle qui empêche les polluants de se disperser dans l’atmosphère. N’oubliez pas que l’air froid étant plus dense que l’air chaud, les deux masses d’air ne se mélangent pas.

L’inversion de température n’est pas le seul facteur contribuant à la création du smog : un ciel clair, des vents légers et peu de précipitations sont nécessaires. Ainsi, la plupart des épisodes de smog en hiver surviennent lorsqu’un anticyclone domine la province et en l’absence de nuages.

Bon à savoir : l’indice de qualité de l’air (IQA) permet de connaître la quantité de polluants atmosphériques présents dans l’air. Trois catégories sont utilisées pour évaluer la qualité de l’air : « bonne », « acceptable » ou « mauvaise ». L’IQA est calculé et mis à jour toutes les heures, à partir des mesures de différents polluants effectuées aux différentes stations du réseau de surveillance de la qualité de l’air, réparties partout au Québec.

Sans oublier que la pollution est particulièrement présente lors des journées froides en raison des besoins énergétiques comme le chauffage. Sans le mélange d’air provoqué par les vents, cette pollution reste au sol et contribue ainsi à une mauvaise qualité de l’air.

Dans l’almanach

Certaines périodes ont particulièrement marqué les Québécois. Durant l’hiver 2008-2009, la région de Montréal a connu 47 jours d’avertissement de smog. Du 31 janvier au 8 février 2005, une inversion thermique a piégé les particules fines au niveau du sol. Certaines régions du sud du Québec ont connu une période de neuf jours consécutifs avec un épisode de smog. Il s’agit de la plus longue séquence de l’histoire de la province.

Sources : Environnement Canada | Santé Montréal

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