11 décembre 2024
Sur le réseau social professionnel, les publications gênantes et irritantes côtoient régulièrement celles certes plus intéressantes et inspirantes. Toutefois, la plateforme, propriété de Microsoft, n’hésite pas à pénaliser les personnes qui ne respecteraient pas ses directives. Voyons lesquels.
Dans un article de recommandation sur les bonnes pratiques à adopter, Linkedin liste 5 contenus à éviter pour ne pas « éroder le caractère professionnel » du réseau et « favoriser une communauté d’entraide ».
1. Articles promotionnels ou hors sujet
Sur Linkedin, vous ne devriez pas (au moins directement) faire de la publicité pour la vôtre. « Il faut apporter de l’information et de la valeur ajoutée », indique le réseau, de plus en plus prisé par les créateurs de contenus. Concrètement, cela englobe trois types de publications :
- Contenu qui tente uniquement de promouvoir ou de vendre des produits, des services ou des événements sans offrir d’informations, d’actualités ou de conseils utiles
Linkedin conseille ici d’inclure des conseils, des connaissances du secteur ou des expériences professionnelles qui apprendraient quelque chose aux autres membres)
Il s’agit de commentaires visant à la promotion commerciale dans des publications populaires mais sans rapport avec le sujet. Ou, et c’est plus subtil, « la participation à des efforts visant à accroître artificiellement la visibilité ». Cela cible les membres qui agissent en groupe en aimant et en commentant les publications des uns et des autres.
- Images ou traits humoristiques sans contexte professionnel ni valeur ajoutée
L’idée de la plateforme est de conserver son prisme purement professionnel et de ne pas se transformer en un autre Facebook ou TikTok. Même si, parfois, il faut reconnaître que la frontière est ténue au regard de certaines publications…
2. Pièges d’engagement
Le réseau pénalise les contenus qui demandent explicitement d’aimer, de partager, de commenter ou de suivre la personne, sans apporter fondamentalement de valeur ajoutée. On peut penser ici aux sondages de réaction, comme le « J’aime si vous êtes d’accord », aux mentions de personnes juste pour attirer l’attention, ou encore aux publications qui exagèrent l’information.
Là encore, la zone grise est appropriée. Qu’en est-il des contenus qui acceptent de partager un rapport ou un livre blanc… en échange d’un commentaire sous la publication ? Sur la base de ces lignes directrices, cela semble controversé.
3. Contenu non original
Cela inclut les publications qui ne fournissent pas d’informations supplémentaires sur un sujet… ou la copie d’un contenu existant publié par d’autres.
A noter qu’il est possible de reprendre des idées déjà partagées, mais en y ajoutant votre point de vue personnel.
4. Débats non constructifs
Dans cette section, Linkedin discute des « publications qui créent de la négativité et découragent l’engagement. Concrètement, la plateforme considère que les limites de la courtoisie sont dépassées dans le cas de :
- contenu dédaigneux (rejetant les opinions, les expériences ou l’identité des autres, leur donnant l’impression que leur point de vue n’a pas d’importance)
- contenu désobligeant (qui se moque de personnes ou de groupes)
- contenu offensant (qui perturbe les conversations, par exemple en étant vulgaire, agressif ou violent)
5. Contenu sensible ou réservé aux adultes
Enfin, il est recommandé de ne pas choquer les membres avec des images, liées par exemple à des blessures ou à des décès. “Ce n’est pas le type de contenu que les membres recherchent sur LinkedIn”, indique-t-il.
Dans le même esprit, les images de nudité non sexuelle doivent être évitées, même si dans certains cas limités, cela peut être approprié.
Même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’une contre-indication, rappelons également que depuis cette année, le réseau a réduit l’apparence visuelle des pages externes. Officiellement, pour inciter les utilisateurs à rester sur la plateforme afin d’interagir entre eux. Officieusement, pour mieux promouvoir son offre publicitaire.
Autant de comportements à éviter… qui complètent parfaitement le rapport annuel de Richard van der Blom sur les bonnes pratiques éditoriales, dont est tirée l’infographie ci-dessous.
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