Tempête solaire
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Une équipe internationale de chercheurs s’est penchée sur les données capturées par la sonde en 1986, qui montraient une planète en proie à un rayonnement extrêmement fluctuant, difficile à comprendre, dans sa magnétosphère. Et qui serait en réalité due, selon eux, à l’interférence d’un vent solaire, perturbant l’interprétation de ces données.
Ils ont quitté la planète Terre derrière eux en 1977… et près de cinquante ans plus tard, ils continuent de nous enseigner. Les sondes spatiales américaines Voyager détiennent le record de la plus longue carrière de l’histoire de l’exploration spatiale. Désormais vieillissants, ils toussent de temps en temps et bénéficient toujours du service après-vente de la NASA pour prolonger leur durée de vie, pendant qu’ils continuent de tracer leur route hors du système solaire : Voyager 1 vient de passer sur une radio d’urgence pour pouvoir continuer à communiquer. avec la Terre. Quant à Voyager 2, ses données viennent d’être réétudiées par des planétologues qui remettent en question ce que l’on pensait savoir d’Uranus.
Les planètes les plus lointaines
Lancées respectivement le 20 août et le 5 septembre 1977, Voyager 2 et Voyager 1 avaient pour mission principale de visiter les planètes les plus éloignées de notre système solaire, afin de rendre les observations impossibles à obtenir à partir des télescopes installés sur (ou autour de) la Terre. Voyager 1 était chargé de survoler Jupiter et Saturne, les deux premières planètes que l’on rencontre en sortant du système solaire, juste après avoir passé la ceinture d’astéroïdes. Enfin, « juste après »… son voyage dura un an et demi avant de rencontrer Jupiter et ses lunes début 1979. Puis Voyager 1 poursuivit sa route vers Saturne, en 1980, et se retrouva à proximité du sol. sur sa plus grande lune, Titan – une trajectoire qui a
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