Le Xiaomi Smart Band 9 se trouve dans un boîtier en aluminium magnifiquement conçu. Petit (46,53 x 21,63 x 10,95 mm), il conviendra à tous les poignets, même les plus fins. Surtout, il est très léger (15,8 g) et se fait facilement oublier. Comme pour les générations précédentes, Xiaomi propose un grand nombre de bracelets, tous plutôt élégants. Le bracelet en plastique est assez confortable au poignet et n’irrite en aucun cas.
En façade, le Smart Band 9 présente un écran Oled de 1,62 pouces affichant 192 x 490 pixels et jusqu’à 1200 cd/m². Il faut admettre que ce panel est convaincant. Il est lumineux dans toutes les situations, sans irriter dans le noir. Il faudra toutefois faire attention à bien configurer l’écran, car le capteur de lumière ambiante n’est pas le plus pertinent et laisse parfois la dalle nous éblouir. Un mode d’écran toujours actif est disponible, mais il augmente la consommation de la batterie et raccourcit donc la durée de vie du capteur.
Le Smart Band 9 est étanche jusqu’à 5 ATM. Concrètement, cela signifie que l’étui résistera à une séance de natation ou une douche, mais ne le portera pas lors d’une séance de plongée ou de surf. Les changements de pression qui se produiraient alors pourraient risquer de fissurer le corps du tracker.
Sur le Xiaomi Smart Band 9, pas de boutons ! Toute la navigation se fait via l’écran tactile. Touchez-le pour réveiller le panneau, faites glisser vers la gauche ou la droite pour afficher les différentes métriques ou paramètres, de haut en bas, pour faire apparaître les notifications et de bas en haut pour ouvrir le menu principal.
Au sein de celui-ci, une dizaine d’applications permettent de suivre avec précision les statistiques de santé. On retrouve les classiques (nombre de pas, calories brûlées, temps d’entraînement quotidien), mais aussi le niveau de stress, la saturation en oxygène du sang ou encore la charge d’entraînement. Si le constructeur a voulu imiter les cercles d’activité d’Apple, cette dernière métrique semble venir tout droit de Garmin. La météo, le calendrier ou un rapport sur les dernières activités sont également disponibles.
Bien entendu, de par sa taille et son positionnement tarifaire, le Smart Band 9 passe à côté d’un grand nombre de fonctionnalités transversales parmi les montres connectées. Il ne propose pas de microphone ni de haut-parleur pour répondre au téléphone via Bluetooth, et ne dispose pas de mémoire interne pour stocker de la musique. Il est néanmoins possible de contrôler ce qui est diffusé sur le téléphone. Pas de puce NFC non plus pour le paiement sans contact.
L’affichage des notifications est sommaire, mais efficace. La lecture étant évidemment limitée par la largeur de l’écran, Xiaomi a choisi de faire défiler les titres, ce qui ralentit l’expérience. Soyez donc prudent si vous souhaitez consulter une notification en marchant, en faisant du vélo, etc. Petit regret, la majorité des écrans d’accueil disponibles – et ils sont nombreux – sont en anglais. Pas de quoi devenir inutilisable, mais un effort de traduction aurait été sympa, d’autant que tous les menus sont traduits.
Le Smart Band 9 se synchronise avec l’application Mi Fitness (iOS, Android) qui est divisée en quatre sections. Le premier affiche toutes les mesures de santé mesurées par le capteur d’activité. Vous pouvez retrouver le nombre de pas, les calories brûlées, les temps d’entraînement et de sommeil, la fréquence cardiaque, le niveau de stress, le taux d’oxygène dans le sang, etc. Il est même possible d’ajouter votre poids manuellement. (ou via une balance connectée), votre glycémie ou votre tension artérielle pour compléter le tableau. Il est enfin possible de suivre son cycle menstruel, en ajoutant également les données manuellement. L’application donne ainsi des scores de vitalité ou de sommeil.
La deuxième partie est consacrée à la formation. On voit la liste des activités, un bilan sur une semaine, un mois et un an. Le troisième volet vous permet de configurer le Smart Band. Nous effectuons des mises à jour, choisissons notre écran d’accueil parmi une très, très grande liste, configurons les notifications, mais aussi la manière dont les mesures de santé sont enregistrées. L’utilisateur peut décider si la fréquence cardiaque sera mesurée toutes les minutes ou toutes les 10 minutes, l’oxygénation du sang à la demande ou tout au long de la journée, etc. De quoi contrôler la précision du bilan de santé et l’autonomie, car tout mesurer à tout moment réduit indéniablement la endurance de l’appareil. Enfin, la quatrième et dernière partie propose quelques paramètres liés au profil utilisateur, rien de très exhaustif.
Le Smart Band 9 dispose d’un nombre limité de capteurs. Il y a un accéléromètre, un gyroscope, un capteur de fréquence cardiaque et un capteur de lumière ambiante. Pas de GPS ni d’altimètre barométrique ici : ce produit n’est pas conçu pour les sportifs les plus férus de technologie. Il faudra donc réaliser des séances en extérieur avec un smartphone en poche pour avoir accès à une trace GPS. Nous vous déconseillons de vous fier uniquement à l’accéléromètre et au gyroscope du Smart Band 9, la distance calculée devient très vite fantaisiste.
Alors, que vaut ce capteur de fréquence cardiaque ? Eh bien, comme pour le Smart Band 8, ses mesures s’avèrent peu pertinentes. Seules les séances calmes sont parfois bien suivies. Vous pouvez voir ci-dessous un résultat sans changements de rythme rapides : le Smart Band 9 affiche une courbe proche de celle de notre appareil de référence, la ceinture pectorale Polar H10.
En revanche, dès que les changements de rythme sont plus intenses, le capteur d’activité a du mal à suivre.
Les erreurs de tracking sont finalement assez régulières, il est donc difficile de faire confiance à ce capteur. Ci-dessous, un pic imaginaire en début de séance.
Comme mentionné précédemment, le Smart Band 9 suit le sommeil, l’oxygénation du sang et les niveaux de stress. Cependant, faute de laboratoire dédié, on ne peut qu’indiquer que les données récoltées semblent pertinentes, notamment en matière de sommeil.
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