Les scientifiques ont créé un modèle mathématique démontrant l’existence de particules « impossibles », qui ne devraient donc pas exister. Leur découverte suscite à la fois intérêt et scepticisme.
Notre réalité est composée de particules. Matière, lumière, espace… Tout cela est constitué d’éléments invisibles à l’œil nu que le physique quantique divisé en 2 groupes : bosons (comme les photons) et fermions (comme les électrons). Dans les années 1950, le physicien britannique Herbert Green avance l’idée d’une autre catégorie appelée paraparticulesqui obéirait à ses propres règles.
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La communauté scientifique rejette rapidement cette théorie, arguant que ces paraparticules sont en fait des fermions et des bosons qui ne prononcent pas leur nom. On finit par les appeler »particules impossibles», dépourvu de réalité physique. Cependant, il s’avère qu’ils ne sont pas si imaginaires. Zhiyuan Wang et Kaden Hazzard, chercheurs à l’université Rice au Texas, estiment même avoir prouvé leur existence.
Les scientifiques démontrent l’existence de particules « impossibles »
Hazzard, professeur agrégé de physique et d’astronomie, est catégorique : «Nous avons déterminé que de nouveaux types de particules dont nous n’avions jamais entendu parler auparavant étaient possibles« . Les deux hommes ne les ont cependant pas vus. Ils ont établi un modèle mathématique complexe dont la conclusion est qu’en fait, les paraparticules existent.
Mieux : ils seraient compatibles avec les règles régissant notre réalité. Il est encore trop tôt pour penser à des applications concrètes, d’autant que si une telle découverte ouvre effectivement tout un champ de recherche encore inexploré, plusieurs limites tempèrent déjà l’enthousiasme des scientifiques.
La première est que les auteurs décrivent en réalité «disons», c’est-à-dire des vibrations qui agissent comme des particules plutôt que comme des « éléments constitutifs » fondamentaux comme les photons et les électrons. La seconde est queil est actuellement impossible de détecter ces paraparticulesdans l’état actuel de nos connaissances. Cela dit, il y a encore des choses que nous ignorons sur les particules, et même aujourd’hui, de nouvelles choses sont encore découvertes. Rien ne dit que ceux-ci n’en feront jamais partie.