Cette année, certains ont peut-être reçu des dizaines de cartes sous le sapin pour Noël. Les jeux de cartes à collectionner, ou TCG (Trading Card Games), connaissent un regain de popularité auprès des petits et des grands.
Dans les boutiques spécialisées de Tours, on constate cette tendance. « Nous sommes dans une phase de croissance pour les TCG depuis un peu plus d’un an, voire plus selon les licences »indicates for example Benoît Houivert, the manager of Sortilèges, at 75, rue du Commerce.
« Des moments où on crée du lien social »
Parmi ces univers, les plus populaires sont ceux de Magic, le jeu pionnier dans les années 1990, Lorcana, avec les personnages Disney, Yu-Gi-Oh, ou encore Pokémon. Selon Benoît Houivert, la clientèle diffère selon les licences. « Pour Pokémon, nous avons principalement des collectionneurs, tandis que pour des jeux comme Magic, Altered ou Star Wars, ce sont plutôt des joueurs. »
“Ces dernières années, nous observons un regain de popularité, avec l’arrivée de nouveaux TCG”confirms Guillaume Callot, manager of Autour des jeux, 10, rue Louis-Victor-de-Broglie, in Tours-nord. He explains this phenomenon by the fact that “Les graphismes se sont améliorés, ce qui rend les cartes plus belles et de nouvelles technologies d’impression sont arrivées”.
Événements en magasin
Même si la clientèle reste majoritairement masculine, il constate que certains jeux, comme Lorcana, attirent de plus en plus de femmes en magasin, mais aussi lors d’événements physiques.
Car les magasins mettent à disposition des joueurs des tables pour ouvrir leurs paquets de cartes ou directement pour jouer. « Nous avons l’un des plus grands magasins de France, avec un grand espace de jeux »explains for example Guillaume Callot.
Dans son établissement, des événements et tournois sont organisés du mercredi au samedi, et près de la moitié des dimanches de l’année. « Ce sont des moments où on crée du lien social autour d’une passion, comme un club. Vous pouvez rencontrer des gens que vous n’auriez jamais rencontrés autrement. Certains des gens qui viennent ici sont plutôt renfermés, mais parviennent à s’ouvrir aux autres grâce à ces jeux. » Et ce, quel que soit le niveau, puisque, parmi la communauté de joueurs fidèles, on retrouve aussi bien des passionnés qui participent à des compétitions internationales que des joueurs plus occasionnels, venus s’amuser.
Objets spéculatifs
Mais avec une demande qui explose et de plus en plus de licences qui tentent de s’implanter sur le marché, il est parfois difficile de s’approvisionner. « Depuis quelques temps, certains fournisseurs travaillent avec des précommandesdetails Benoît Houivet. Je me positionne trois, quatre, voire cinq mois à l’avance sur les sorties, sans savoir si elles auront du succès auprès des joueurs. »
Mais en dehors du jeu et de la collection, ces cartes sont aussi des objets spéculatifs, notamment sur Internet, avec un marché d’achat-revente important. L’événementiel est donc une des valeurs ajoutées des magasins physiques. Mais ce n’est pas le seul : « Les vendeurs connaissent leurs produits, ils sont souvent eux-mêmes acteurspoursuit le gérant de Sortilèges. Par exemple, je joue à Altered, Magic, Pokémon ou encore Star Wars. Et on voit qu’en général, on vend mieux les licences qu’on connaît. »