En 2024, de nouveaux défis émergent pour les industries ! L’accélération autour de l’IA les oblige à accélérer leur transformation numérique pour tirer parti des technologies disruptives.
« Il est très compliqué de mesurer le retour sur investissement des jumeaux numériques. Les bénéfices se voient sur le long terme. » Voici ce que l’on peut entendre ou lire lorsque l’on parle de ROI en termes d’investissements numériques pour l’industrie. Je pense que l’on peut aller plus loin (beaucoup plus loin) pour évaluer la pertinence de mettre en place une solution PLM, CRM, ALM ou de jumeaux numériques. Pour une bonne raison : les dirigeants industriels doivent anticiper avant d’engager des ressources importantes dans un projet de transformation numérique.
Le premier ROI de tout investissement digital est évidemment le chiffre d’affaires. En matière de processus industriels, le temps c’est de l’argent ! Dans un marché qui fait la part belle aux innovations, l’enjeu est de pouvoir réduire le time-to-market avec des solutions de conception et de fabrication qui accélèrent votre capacité à imaginer, assembler et distribuer de nouveaux produits. Et qui dit production plus rapide dit capacité à générer des opportunités commerciales avant les autres !
Le deuxième ROI fondamental est celui de la qualité du produit, qui se situe à deux niveaux : d’une part, la digitalisation de la conception et de la fabrication fiabilise les processus industriels ; d’autre part, la gestion par les données (produits ou clients) permet de mieux identifier les améliorations possibles et les innovations les plus pertinentes.
Ces deux ROI des investissements numériques ne peuvent cependant masquer un autre enjeu plus actuel et appelé à devenir de plus en plus stratégique : la RSE ! Aujourd’hui, les industries s’interrogent sur l’évolution de leurs modèles économiques pour non seulement mieux servir leurs clients mais aussi émerger comme des acteurs engagés pour la planète et la société. Avec le règlement CSRD, qui supposera une comparabilité entre les performances RSE de toutes les organisations, les industries joueront sur le terrain de l’image et de la réputation. Et cette « bataille » ne doit pas être perdue ! Comment le numérique peut-il aider ? Tout simplement parce que le CSRD est un projet de reporting et que les indicateurs CSRD se retrouvent dans vos différents systèmes ERP, CRM, PLM, ALM… Les industries s’appuyant sur des outils de gestion et de pilotage modernes sécuriseront leurs processus de collecte et de suivi. consolidation de ces données.
Enfin, je suis convaincu que les industries doivent se concentrer sur un autre ROI crucial pour leur développement : le talent ! Autrement dit, la capacité à attirer des profils et des compétences qui seront génératrices de valeur pour l’organisation. L’enjeu, pour recruter ces nouvelles générations, est de leur offrir un environnement de travail doté d’outils modernes, qui leur facilitent la vie et leur permettent de se consacrer à des tâches à forte valeur ajoutée plutôt qu’à des tâches répétitives et chronophages. Dans cette logique, la digitalisation de la chaîne de production vise à améliorer les modes opératoires, les ingénieurs ou opérateurs accédant rapidement aux données produits (CAO, instructions, plans…), contrôlant les processus de modifications techniques ou encore collaborant facilement entre les services (bureaux d’études, production). , qualité, etc.).
