“ Nous allons y aller collectivement », a expliqué Pierre Petillault, directeur général de l’Alliance. Les syndicats professionnels réclament notamment que soit respecté le principe d’opposition des éditeurs (« opt out ») à l’utilisation de leurs publications à des fins de formation de moteurs d’IA ou de modèles de machine learning. Ils demandent que leur contenu ne soit pas utilisé pour « établir ou fiabiliser les réponses » outils d’IA générative.
“ Les éditeurs de presse estiment que la fiabilité et la mise à jour constante de leurs publications, issues du travail journalistique, sont essentielles à la qualité et à l’éthique de ces nouveaux outils. Dans un contexte marqué par des risques accrus de désinformation, l’utilisation de données vérifiées apparaît comme un enjeu crucial pour que les services d’IA générative créent de la valeur de manière durable et responsable. », indique un communiqué de la SEPM.
Les éditeurs de presse exigent que leurs publications en ligne, protégées par le code de la propriété intellectuelle, « ne peut être utilisé sans autorisation ni compensation, en dehors de tout cadre contractuel « . L’objectif est de « définir, dans un cadre contractuel équilibré, les conditions techniques et financières pour garantir un accès simple, transparent et autorisé des services d’IA générative aux publications de presse, en contrepartie d’un partage équitable de la valeur ainsi créée « .
L’Alliance de - d’Information Générale et le Syndicat des Éditeurs de - Magazine (SEPM) représentent 220 éditeurs éditant 818 titres et employant 62 % des journalistes. .
