date et conseils pour le Black Friday

Les commerçants s’apprêtent à afficher leurs réductions pour le Black Friday, qui aura lieu le 29 novembre de cette année, mais les méga soldes d’avant Noël en valent-elles vraiment la chandelle ?

L’année dernière, le Black Friday a atteint des records malgré l’inflation, lorsque 200 millions d’Américains ont participé à l’événement, dépensant en moyenne 321 dollars, selon la Fédération du commerce de détail (NRF), ce qui équivaut à un total de 60 milliards de dollars, a rapporté l’AFP.

D’où vient le Black Friday ?

Le terme Black Friday est le terme québécois utilisé pour désigner le « Black Friday », un événement popularisé aux États-Unis vers la fin du 20e siècle.

Le « Black Friday » est né de la hâte des grands commerçants de décorer et d’afficher leurs promotions pour les fêtes de fin d’année au lendemain du « Thanksgiving », appelé Thanksgiving au Québec, qui a lieu le quatrième jeudi de novembre aux ÉTATS-UNIS.

Selon Britannica, le surnom anglais, qui signifie « Black Friday » en français, est né dans les années 1960 à Philadelphie, où les policiers appelaient ce jour ainsi parce qu’ils devaient faire des heures supplémentaires pour faire face au chaos qui régnait dans le centre-ville. ville.

Si la connotation négative n’avait pas initialement plu aux commerçants, certains détaillants auraient changé le discours en indiquant que, dans le monde des affaires, le rouge serait utilisé pour décrire l’état de perte d’argent, tandis que le noir désignerait plutôt la réalisation de bénéfices, selon le Encyclopédie.

Pourquoi « Black Friday » ?

Alors que l’événement traverse les frontières pour devenir populaire au Québec, l’Office québécois de la langue française (OQLF) décide, en 2013, de lui donner les termes « Black Friday » et « Méga vente avant Noël » pour désigner le concept.

Cette décision a été prise afin d’éviter les connotations négatives, voire désastreuses, ou celles faisant référence à l’illégalité, comme dans l’expression « marché noir ». Le « jeudi noir » avait par exemple été utilisé pour évoquer le krach boursier de 1929 qui précéda la Grande Dépression, peut-on lire sur le site de l’OQLF.

Les réductions en valent-elles vraiment la peine ?

Ces dernières années, de nombreux consommateurs se sont tournés vers les réseaux sociaux pour dénoncer d’apparentes réductions qui sont parfois plutôt un piège pour les clients.

Dans certains cas, des internautes ont même remarqué des étiquettes sur lesquelles les prix avaient été augmentés dans les jours précédant le Black Friday, avant que le produit ne soit placé sous une affiche annonçant par exemple « 30 % de réduction ».

L’année dernière, une vidéo a atteint plus de 44,5 millions de vues sur TikTok lorsqu’une utilisatrice s’est filmée en train de retirer des affiches « Black Friday » pour révéler exactement le même prix en dessous.

Agence -Presse

En 2022, les médias grand public britanniques « Which ? avait fait l’exercice, examinant l’historique des prix de 214 produits, révélant dans son étude que 86% des articles étaient disponibles au même prix ou moins au cours des six mois précédents, alors qu’aucun n’était réellement au plus bas.

Alors, avant de se lancer dans une bonne affaire, mieux vaut s’assurer de faire ses vérifications en comparant par exemple le prix de l’article au préalable en ligne sur plusieurs plateformes.

Bons plans ou pas : 5 signes à reconnaître

Les spécialistes du marketing savent utiliser le marketing en leur faveur et, parfois, utiliser certaines stratégies pour encourager les consommateurs à dépenser rapidement, sans réfléchir.

Voici quelques manœuvres à prendre en compte lors de vos achats, pour ne pas tomber dans le piège :

1- Ne succombez pas à l’urgence

Aujourd’hui, les fameuses réductions du Black Friday s’étendent sur plusieurs jours, même si de nombreux grands détaillants prétendent qu’elles ne durent qu’une seule journée pour créer un sentiment d’urgence pour effectuer un achat.

Il vaut donc la peine de prendre du recul avant de sauter sur l’occasion, qui peut paraître dorée pour le moment, mais qui amènera des regrets plus tard, rapportait le « 24 Heures » l’année dernière.

Ventes « Flash »

Dans le même ordre d’idées, certains sites Web transactionnels utilisent des comptes à rebours pour inciter le client à effectuer son achat, notamment en créant un « sentiment d’excitation », a souligné Jean-Luc Geha, professeur invité au département de marketing de HEC Montréal.

2- Une baisse de prix… mais pourquoi ?

Certains articles sont en effet affichés avec une remise énorme de 50 à 75 %, et même si cela peut suffire à l’ajouter à votre panier, il convient de se demander si cela ne cache pas autre chose.


Joël Lemay / Agence QMI

En effet, une telle remise peut être le signe qu’un objet est sur le point de devenir très prochainement « obsolète », ou qu’il a été acheté en trop grande quantité, a indiqué le professeur.

3- Le bon plan à appâter

Dans certains cas, les commerçants vendent en gros une remise particulièrement attractive, sur laquelle ils ne réalisent finalement pratiquement aucun bénéfice, dans le but d’attirer les clients à l’intérieur du magasin.

Ainsi, ce n’est pas parce qu’un magasin propose une très bonne remise que vous devez baisser la garde face aux autres offres du magasin.

4- Moins cher aux États-Unis

L’herbe est toujours plus verte de l’autre côté de la frontière, et si certaines réductions semblent particulièrement attractives de l’autre côté de la frontière, il vaut parfois mieux s’abstenir avant de partir aux États-Unis pour faire ses achats des fêtes.

• Lisez également : Black Friday : ces articles que vous ne devriez pas acheter de l’autre côté de la frontière

En effet, les normes de sécurité des produits ne sont pas toujours les mêmes d’un pays à l’autre, comme c’est le cas pour les produits pour enfants qui doivent être certifiés au Canada, ou les appareils électroniques qui, lorsqu’ils ne sont pas certifiés, peuvent constituer un risque de choc électrique ou d’incendie.

Les articles de sport et les médicaments ne devaient pas non plus être achetés aux États-Unis.

5- « Livraison offerte à l’achat de… »

Lorsque vient le temps de payer, il n’est pas rare de voir apparaître un voyant indiquant que la livraison sera gratuite au-delà d’un certain montant.

Cette stratégie, qui utilise le « pouvoir de la gratuité », incite souvent les consommateurs à ajouter un article à leur panier, puisqu’ils préféreront miser sur un article supplémentaire plutôt que de payer les quelques dollars de livraison.


Black Friday : date et bons plans pour le Black Friday

Joël Lemay / Agence QMI

Dans l’esprit du client, ces quelques dollars deviennent alors une réduction sur ledit article supplémentaire au lieu d’être payés en vase clos, même s’il peut au final dépenser plus que le minimum requis.

Cette stratégie est aussi le moyen le plus répandu pour convaincre les acheteurs (64 %), selon les données du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) rapportées par « 24 Heures ».

Fraudes et escroqueries

Au-delà des fausses remises, les consommateurs doivent être encore plus vigilants car les jours de remises comme le Black Friday et le Cyber ​​​​Monday sont des terrains de jeu idéaux pour les fraudeurs.

Ces derniers profitent souvent de l’essor des achats en ligne, qui provoque un trafic important d’acheteurs aguerris, mais aussi de moins habitués, pour afficher de fausses publicités.

• Lisez également : Black Friday : six conseils pour ne pas tomber dans le piège des fraudeurs

L’expert en cybersécurité Steve Waterhouse a exhorté l’année dernière les internautes à faire preuve de prudence en évitant les achats impulsifs et en se méfiant particulièrement des offres « trop belles pour être vraies », s’adressant à QuB Radio.

En termes de prévention, il recommande de demander l’avis d’un proche, de vérifier la réputation des sites en ligne avant d’acheter et de signaler toute activité suspecte au Centre antifraude du Canada.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV nouveau report pour la fonction controversée de rappel
NEXT Visitez Amazon pour obtenir votre cartouche d’encre HP à moindre coût