Environ la moitié des ménages britanniques possèdent désormais une friteuse à air. Ces appareils sont également de plus en plus populaires en Belgique. Comme beaucoup de choses dans la maison, de nombreux modèles peuvent désormais être contrôlés via une application, qui permet des fonctions telles que la télécommande et le contrôle de la température. Mais cela a aussi un prix. Ces résultats ne se limitent pas aux friteuses à air : d’autres appareils domestiques intelligents, tels que des haut-parleurs et des montres intelligentes, ont également été signalés pour une collecte excessive de données. Une enceinte Bose contenait des trackers de Facebook et de Google. Harry Rose, rédacteur en chef du magazine Which, critique vivement les pratiques opaques des fabricants : « Notre enquête montre comment les fabricants de technologies intelligentes et leurs partenaires semblent collecter les données des consommateurs sans entrave, souvent avec peu ou pas de transparence. »
Les friteuses à air sont également de plus en plus populaires dans les cuisines européennes. Mais les versions intelligentes de ces appareils ont aussi un certain « appétit » pour les données. En tout cas, une enquête en cours de l’organisation britannique de consommateurs qui jette un éclairage inquiétant sur les pratiques de protection des données de certains fabricants. Les chercheurs en sécurité ont examiné de plus près trois friteuses à air intelligentes. Il s’est avéré que tous les modèles testés demandaient l’accès au microphone du téléphone portable via leurs applications pour smartphone – sans aucune raison apparente pour cette fonction. Particulièrement frappant : les applications des marques Xiaomi et Aigostar envoyaient des données personnelles à des serveurs en Chine. Les déclarations sur la protection des données ont certainement mis en évidence ce qui pourrait encore être nouveau pour de nombreux utilisateurs. Comme le révèle un communiqué de presse de Which (via The Register), la collecte de données allait souvent bien au-delà de ce qui était nécessaire au fonctionnement de l’appareil. L’application Aigostar nécessitait également des informations sur le sexe et la date de naissance de l’utilisateur. Le logiciel Xiaomi a même tenté de se connecter aux trackers de Facebook, TikTok et Tencent.
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