Que devient Napster, 25 ans après sa création ? – .

Que devient Napster, 25 ans après sa création ? – .
Que devient Napster, 25 ans après sa création ? – .

Le logiciel de piratage a fêté ses 25 ans le 1er juin. Et il n’est toujours pas mort.

Les plus de 30 ans connaissent probablement ce logo : une tête de chat, entourée d’écouteurs. Il s’agit de celui de Napster, pionnier des logiciels piratés grand public, qui fête début juin ses 25 ans.

Avant KazaA, eMule ou BitTorrent, Napster a introduit en 1999 le partage peer-to-peer, qui était principalement utilisé à l’époque pour échanger illégalement des chansons au nouveau format MP3.

Créé par trois Américains, le logiciel est devenu le symbole des débuts de l’ère internet, rendu célèbre par le procès initié par le groupe Metallica en 2000. Gagné par les rockers, le procès va devenir un enjeu technologique et culturel sur l’avenir du ‘L’Internet.

Napster à ses débuts – MARTIN BUREAU / AFP

D’autres procès allaient rapidement sceller le sort de Napster, qui comptait à son apogée des dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde grâce à cette publicité involontaire. Même si le logiciel a été rapidement remplacé par des clones pirates, la marque n’est pas morte.

D’échec en échec

Bien avant les plateformes de streaming, elle a tenté le pari payant, sous l’impulsion de Roxio, spécialiste des logiciels qui s’est même lancé au Nasdaq sous ce nom en 2004. Trop cher, le service fut un échec lamentable.

En 2008, Napster est à nouveau revendu et tombe dans les mains du groupe d’équipement électronique Best Buy. L’idylle ne durera pas. Le groupe revend le tout en 2011 à Rhapsody, pionnier du streaming payant… sans succès.

Revendu en 2020, puis de nouveau en 2022, le chat casqué tente l’aventure des NFT et des cryptos sous la houlette du fonds d’investissement Hivemind. Mais la marque ne semble pas être véritablement sortie de son gouffre, incapable de capitaliser sur son lustre d’antan.

Son offre musicale existe néanmoins toujours : 110 millions de titres sans pub pour 10,99 euros par mois. Avec une part de marché anecdotique, comparée aux géants Spotify, Apple ou Deezer.

Thomas Leroy Journaliste BFM Affaires

Les plus lus

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Pour la première fois, James-Webb observe la naissance des premières galaxies de l’Univers
NEXT Une Maison des Vins à La Havane