L’automatisation des contrôles des passagers étrangers dans de nombreux aéroports européens n’est pas immédiate. Mais à Zurich, tout est prêt pour la mise en service de ce système, appelé Entry/Exit System (EES), qui devait être mis en œuvre à partir du 10 novembre. Plusieurs machines, d’un coût d’environ 8,5 millions de francs, sont déjà installées dans les baies de l’aéroport. . Mais d’autres pays européens sont à la traîne. Un retard qui a des répercussions sur tous les pays concernés.
Pour rappel, l’EES est un système qui enregistre électroniquement les entrées et sorties des ressortissants de pays tiers qui se rendent dans l’espace Schengen pour un court séjour. En intégrant des données biométriques, notamment le visage et les empreintes digitales, l’EES est censé calculer la durée autorisée des séjours et bénéficier à la lutte contre l’immigration clandestine. Cette technologie devrait donc remplacer l’apposition manuelle des tampons sur les passeports.
D’abord prévue pour 2022, puis maintes fois repoussée, la mise en place simultanée du système dans de nombreux aéroports a donc subi un nouveau revers en raison des retards annoncés, notamment aux Pays-Bas, en France et en Allemagne. La raison de ces retards n’est cependant pas connue. Les grosses machines installées à Zurich devront donc attendre un certain temps sous leurs bâches.
A noter que, selon le porte-parole de l’aéroport de Zurich, avec cet énième report, les porteurs du projet envisagent désormais une mise en place progressive du système. Aucune date n’a toutefois été annoncée publiquement.