Laurent Gabard: Aujourd’hui sur la place de marché, un collaborateur dispose d’un certain nombre d’outils de sensibilisation à la RSE.
Nous accompagnons nos clients dans la recherche d’une implantation en affichant sa démarche RSE, son engagement RSE, et éventuellement son label RSE. Parmi nos partenaires, nous comptons des ESAT, des entreprises du secteur adapté, des entreprises du secteur solidaire, etc.
Salle de bains, notre comparateur de propositions commerciales intègre une mesure RSE. Concrètement, vous recevez trois propositions commerciales de trois partenaires, trois hôtels par exemple, et les démarches RSE des trois partenaires seront affichées.
Le troisième élément de la suite de fonctionnalités RSE est calculer l’empreinte carbone de mon événement. De nombreuses entreprises mesurent aujourd’hui leurs émissions de carbone à un niveau élevé sans nécessairement les partager avec leurs employés. Désormais, nous envoyons systématiquement, avec la facture, le bilan carbone en termes d’énergie, de transports, de déchets, etc. Cela participe au travail de sensibilisation.
Nous proposons également un reporting RSE en ligne, ce qui signifie qu’à tout moment et en temps réel, un responsable du projet RSE de l’entreprise peut appuyer sur un bouton et connaître l’empreinte carbone exacte. C’est intéressant, car cela fait partie des obligations des grandes entreprises de déclarer l’empreinte carbone de nos types d’activités.
La dernière en date est le score carbone des plateaux repas.
TourMaG.com – Concrètement, que proposez-vous ?
Laurent Gabard: Aujourd’hui, plus de 25 millions de plateaux repas sont livrés chaque année aux entreprises en France, qui génèrent désormais près de 5 000 tonnes de déchets. C’est énorme. Et évidemment l’impact d’un plateau repas au-delà de ce que l’on a à l’intérieur du plateau, de ce que l’on va déguster, inclut aussi le packaging, la livraison, le type de livraison…
Depuis 18 mois, nous travaillons en co-construction sur le score carbone des plateaux repas, en nous appuyant sur le référentiel ADEME et l’IA.
Basé sur le modèle de l’éco-score, une note allant de A à E est désormais affichée sur chaque plateau repas proposé sur la plateforme. Ce classement est établi à partir de 11 critères (packaging, composition des menus…) et permettra aux salariés de choisir leurs repas en toute connaissance de cause. Le score Carbone A est excellent, moins de 300 grammes de carbone consommés. A l’inverse, la note E n’est pas bonne pour la planète.
L’idée n’est pas d’interdire, mais de sensibiliser. Un plateau repas avec de la viande équivaut à 14 fois un plateau repas végétarien. Ceci n’est pas forcément connu de tout le monde.
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