Nokia et la NASA collaborent depuis 2020 pour étendre la connectivité sur la Lune. Ils espèrent bientôt déployer un réseau 4G sur notre planète. Comme signalé CNN Mercredi 24 avril 2024, relayé par Technologie & Cie , cet exploit est sur le point d’être réalisé. L’entreprise de télécommunications avait signé un contrat de 14,1 millions de dollars avec l’agence spatiale dans le cadre de ce projet.
Initialement annoncé pour 2022, ce projet devrait enfin se concrétiser dans les prochains mois, avec l’envoi d’un réseau 4G à bord d’une fusée SpaceX vers le pôle sud de l’étoile lunaire, assure le média américain. Aucune date précise n’a toutefois été communiquée. L’objectif est de permettre une meilleure communication aux astronautes du projet Artemis, dont l’atterrissage sur la Lune est prévu en 2026. “Pouvoir communiquer sur la Lune est essentiel pour Artemis, aussi essentiel que tout autre élément de la mission comme l’énergie, l’eau à boire et l’air à respirer” a détaillé Walt Engelund, administrateur de programme pour la Direction des missions de technologie spatiale de la NASA.
Applications terrestres
Le laboratoire de recherche de Nokia, Bell Labs, est responsable de la construction de l’unité réseau, composée de composants disponibles dans le commerce. Un défi pour les ingénieurs, qui ont inventé «des équipements cellulaires adaptés aux conditions spatiales » extrêmes, à savoir les températures et les radiations, a déclaré Walt Engelund.
Une fois déployé, ce réseau permettra aux astronautes d’effectuer diverses activités, notamment la communication vocale et vidéo, la télémétrie ou encore le contrôle de robots. En effet, dans le cadre du projet Artemis, deux machines de ce type seront chargées de trouver de la glace sur notre satellite. Et cette connectivité permettrait aux astronautes d’accéder aux mêmes services que ceux disponibles sur Terre, comme passer des appels téléphoniques, utiliser des applications mobiles, etc.
Au-delà des bénéfices qu’il offre sur la Lune, un réseau résistant aux conditions extrêmes pourrait également être utile sur Terre. Il pourrait en effet offrir des solutions de connectivité robustes pour les environnements des régions polaires ou désertiques.
