Pire encore, ces souches sont également « multirésistantes » aux antibiotiques. ” [Celles-ci] ont présenté des mécanismes de résistance qui les classent dans le groupe des agents pathogènes ESKAPEEdétaillent les chercheurs, un ensemble de pathogènes connus pour leur redoutable résistance aux traitements antimicrobiens. »
Selon les scientifiques qui les ont examinées, l’adaptation génétique de ces bactéries pourrait être due à « la nature unique des contraintes exercées dans l’environnement spatial, distinctes de celles rencontrées sur Terre. » « Les environnements fermés construits par l’homme, tels que l’ISS, sont des zones uniques qui offrent un environnement extrême soumis à la microgravité, aux radiations et à des niveaux élevés de CO.2. Tous les micro-organismes introduits dans ces zones doivent s’adapter pour prospérer », résume le communiqué de la NASA.
De l’ISS à la Terre, la menace d’une contamination ?
De quoi remettre en cause l’idée reçue selon laquelle l’espace, notamment en raison du rayonnement cosmique, est hostile à toute forme de vie. Mais pas sûr que la nouvelle soit bien accueillie par les astronautes dont la cohabitation avec ces passages microbiens clandestins pourrait affecter leur bien-être et leur santé. de manière significative », craint la NASA.