“C’est devenu complètement fou.” Sur son compte Instagram, le photographe italien Marco Di Marco est aux anges. Il a été témoin d’un double phénomène naturel exceptionnel à l’extrême sud-ouest de l’Islande. Dans la nuit du 15 au 16 avril, les Siciliens ont immortalisé l’apparition des aurores boréales tandis que le volcan Sundhnjukagigar crachait de la lave. Il a publié une vidéo accélérée dans laquelle vous pouvez voir la beauté des lueurs vertes et violettes brillant au-dessus des panaches de fumée et de la lave bouillonnante.
C’était comme « un grand concert dans le ciel », confie Marco Di Marco, avant d’ajouter : « après 23 heures, c’est devenu complètement fou. Ce sont probablement les plus belles aurores boréales que j’ai pu observer lors de cette éruption. Les astronomes du monde entier surveillent le Soleil à chaque instant pour prévenir les tempêtes solaires majeures. Marco Di Marco avait reçu des informations sur une nouvelle éjection de masses coronales, les particules à l’origine de la formation des aurores boréales.
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Grindavik plongé en enfer
L’Islande vit depuis un mois au rythme de l’éruption volcanique de Sundhnjukagigar. Le 16 mars, de la lave est sortie d’une nouvelle faille dans la péninsule de Reykjanes et le flux ne s’est pas arrêté depuis. Les éruptions au même endroit en décembre, janvier et février, qui ont entraîné en novembre l’évacuation de près de 4.000 habitants de la petite ville de Grindavik, ont probablement favorisé les conditions lui permettant de jouer les prolongations.
Cette ville est parfaite pour observer les aurores boréales sans se ruiner et se trouve à seulement quelques heures de Bruxelles.
Le site de l’éruption n’est pas accessible au grand public, contrairement aux éruptions précédentes, les autorités voulant éviter un afflux de visiteurs à Grindavik vidé de ses habitants.
