Les expressions controversées de certains pro-palestiniens restent autorisées sur Facebook

Les expressions controversées de certains pro-palestiniens restent autorisées sur Facebook
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Le conseil de surveillance de Meta a jugé acceptable une expression utilisée dans le cas du conflit entre pro-israéliens et pro-palestiniens.

La bataille des mots s’intensifie sur les réseaux sociaux dans le contexte du conflit entre le Hamas et Israël. Certains militants pourront en effet utiliser librement l’expression « du fleuve à la mer », utilisée par les partisans de la création d’un État palestinien, sur Facebook, Instagram et Threads.

C’est la décision prise par le conseil de surveillance indépendant de Meta, qui a conclu que la phrase n’était pas nécessairement un discours de haine, rapporte NBC News.

Un discours de « solidarité » et non de haine

Trois cas avaient donné lieu à cette décision, lorsque des utilisateurs avaient vu leurs messages non modérés pour violation des règles du réseau social, malgré des signalements pour discours de « haine ».

Les partisans de la modération de cette expression arguent qu’elle revient à soutenir un propos appelant à la destruction d’Israël, particulièrement depuis l’attaque du 7 octobre. Et pour cause : sur la zone s’étendant du Jourdain (le fleuve en question) à la mer Méditerranée, ce slogan prône implicitement la fin de l’Etat d’Israël.

Mais le conseil de surveillance de l’entreprise affirme que ce n’est pas le cas : « Le conseil estime qu’il n’y a aucune indication que le commentaire ou les deux messages aient violé les directives de Meta sur les discours de haine, car ils n’attaquent pas les Juifs ou les Israéliens avec des appels à la violence ou à l’exclusion, et n’attaquent pas non plus un concept ou une institution associée à une caractéristique protégée qui pourrait conduire à une violence imminente », a-t-il déclaré.

Cette expression revient finalement à mettre en avant des « signaux contextuels de solidarité avec les Palestiniens ». De fait, cette analyse confirme donc la décision de Facebook, qui avait refusé de retirer les publications en question.

Meta, qui n’est pas nécessairement obligé de suivre les avis de ce conseil, mais les applique généralement, a pris note de ce rapport, expliquant qu’il sollicite régulièrement l’avis d’experts extérieurs à Meta, ainsi que celui de son conseil de surveillance, pour élaborer ses politiques de modération.

 
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