Suivre vos rêves en Angleterre

Suivre vos rêves en Angleterre
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Comme la plupart des résidents de Magnymont, Marylou Fournier Tondreau est diplômée de l’école secondaire Louis-Jacques-Casault. Elle a ensuite fait ses sciences naturelles au Centre d’études du Collège Montmagny. Un peu effrayée à l’idée d’entrer dans le monde de la recherche scientifique, elle choisit une carrière de pharmacienne car ce métier lui offre une stabilité. Elle a complété une maîtrise puis un doctorat à l’Université de Montréal.

Après quelques années de travail au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, elle a décidé de retourner étudier la physique car ce qui l’a toujours vraiment fascinée, c’est l’espace. Elle a d’abord fait une majeure puis une maîtrise en physique. Les efforts de l’étudiant ont été récompensés par une note de maîtrise de 4,3, une note parfaite. Elle a reçu plusieurs bourses, dont une bourse de 3e cycle du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT) d’une valeur de 100 000 $.

Marylou a ensuite postulé dans différentes universités à travers le monde et elle a reçu plusieurs réponses positives, mais celle qui l’intéressait le plus était l’offre de l’Université d’Oxford en Angleterre. En plus d’être acceptée pour un doctorat dans cette université de renommée mondiale, elle est récipiendaire de la bourse Clarendon Fund d’une valeur d’environ 275 000 $ CAD qui couvre l’ensemble de ses études et dépenses. L’étudiante a commencé son doctorat en physique atmosphérique, océanique et planétaire à l’Université d’Oxford en 2023 et prévoit de le terminer en 2027.

Même si Marylou aime beaucoup vivre et étudier à l’étranger, elle souhaite éventuellement revenir au Québec. « C’est là que se trouvent mes racines, j’ai vraiment envie de revenir chez moi un jour. » Elle voit plusieurs options pour son avenir professionnel après son doctorat, notamment continuer dans le domaine de la recherche, travailler dans le secteur public dans le domaine environnemental ou encore pour une entreprise privée qui fait de la recherche.

Marylou Fournier Tondreau consacre son doctorat au même sujet qu’elle avait choisi pour sa maîtrise au Québec, soit l’étude des exoplanètes, donc des planètes situées à l’extérieur du système solaire. Actuellement, elle analyse des exoplanètes qui ressemblent à la Terre, donc qui ont un climat tempéré et qui ont potentiellement de l’eau liquide en surface. Elle étudie un processus qui permet aux planètes de maintenir leur climat tempéré et l’applique aux conditions de différentes planètes afin de voir sous quels paramètres elles pourraient devenir habitables.

Marylou a fréquenté plusieurs écoles au Québec, mais elle dit qu’étudier à Oxford est une expérience totalement différente. « Oxford est la plus ancienne université anglophone au monde. De nombreuses traditions ont été préservées. Juste pour que les gens comprennent, je compare souvent cela à la vie dans le monde d’Harry Potter ! Il y a des traditions similaires à ce qu’on voit dans le film, on est comme dans une bulle, on a l’impression d’être dans un autre monde. »

Donne l’exemple

Marylou Fournier Tondreau affirme que, même s’il est vrai qu’il y a plus d’hommes dans les sciences et en physique en général, elle a toujours été bien accueillie par ses pairs et n’a pas eu l’impression de ne pas être prise au sérieux. Elle veut donc montrer aux femmes qui hésitent à se lancer dans le domaine pour cette raison de ne pas avoir peur, car au final le talent et les efforts fournis sont bien plus importants que le sexe ou les origines du scientifique. « Je pense que ce qui m’a empêché de me lancer tout de suite dans la recherche, c’est le fait que je n’avais pas vraiment de modèle féminin à suivre dans le domaine. Lorsque nous regardons des émissions de télévision, les scientifiques qui font des recherches et qui sont représentés sont majoritairement des hommes. »

La jeune femme veut aussi montrer aux gens de la région qu’il est possible de voir grand comme elle, même quand on vient d’une petite ville. « J’ai l’impression que les gens se limitent et croient que lorsqu’on est né dans une petite ville comme Montmagny, il est difficile d’atteindre de grands objectifs d’études ou d’emploi. Ce n’est pas parce que vous êtes né dans une petite ville que vous êtes né pour naître dans une bassesse. Il faut croire en soi et se lancer. »

 
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