Cette startup lève des fonds pour optimiser l’utilisation des microscopes grâce à l’IA

Cette startup lève des fonds pour optimiser l’utilisation des microscopes grâce à l’IA
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Tout le monde se souvient des microscopes optiques classiques de laboratoires des sciences de la vie et de la terre (SVT) de son lycée, souvent utilisé pour observer la peau d’un oignon ou la mue d’un triton. Les microscopes utilisés par les chercheurs biomédecine sont nettement plus avancés. Ils intègrent des systèmes optiques, photoniques et mécaniques complexes qui se connectent à un ordinateur. Ce dernier les contrôle et permet l’acquisition d’images de l’échantillon observé à l’aide d’un logiciel dédié.

Avec leur sophistication croissante, l’importance du logiciel qui les pilote augmente. Et c’est sans compter l’émergence de l’intelligence artificielle qui transforme les usages et les performances des microscopes, d’autant qu’elle promet des avancées scientifiques sans précédent pour les chercheurs du monde entier.

Vitesse d’acquisition d’images triplée

Pour accompagner ces changements, Olivier Chanteux (PDG) et Otmane Bouchareb (CTO) a co-fondateur d’Inscoper, spin-off du CNRS. « La technologie qui sous-tend notre produit provient de l’Institut Génétique & Développement de Rennes (IGDR). Nous avons développé un logiciel qui, connecté à un boîtier électronique, améliore considérablement les performances des microscopes, multipliant la vitesse d’acquisition des images par seconde. Une résolution temporelle particulièrement intéressante pour observer des phénomènes dynamiques comme une division cellulaire, explique Olivier Chanteux. Il nous a fallu deux ans pour développer notre premier logiciel qui nous permet également de personnaliser l’utilisation du microscope. »

Une période durant laquelle la startup n’a néanmoins pas manqué de générer ses premiers revenus en vendant son prototype à un prix attractif, en échange de précieux retours des clients. Désormais présente dans 10 pays en Europe et aux Etats-Unis, la solution – compatible avec toutes les marques de microscopes – contribue à l’optimisation de la recherche dans des laboratoires prestigieux dont ceux duInstitut Curiel’École Polytechnique de Paris, le Weill Cornell Medicine Hospital de New York et l’Université de Berkeley en Californie.

Roboscope, une solution basée sur l’IA

Pour garantir la pérennité de ses initiatives, la startup rennaise, soutenue par le CNRS, dont sont issus deux membres de son équipe sur dix, se concentre actuellement sur le développement d’une nouvelle solution de microscopie intelligente. Baptisée Roboscope, cette solution complète leur première offre. « Le chercheur dispose d’une interface moderne et intuitive pour configurer les séquences d’acquisition d’images à l’aide de intelligence artificielle, nous expliquons. Mais ce n’est pas tout : les résultats obtenus par le microscope alimentent à leur tour l’IA du Roboscope qui, au fur et à mesure de son utilisation, devient capable d’ajuster les paramètres pour se concentrer sur les éléments les plus pertinents de l’image. observation, comme l’impact d’un traitement médicamenteux sur une cellule cancéreux.

Les cofondateurs affirment que de nombreux clients manifestent déjà un vif intérêt pour la solution logicielle dont le lancement est prévu en 2024. Avec un marché évalué à 3 milliards d’euros par an, soit une croissance annuelle de 8%, les perspectives de croissance sont prometteuses. . “Cela est d’autant plus vrai que la production de logiciels universels historiques s’arrête, laissant un grand vide sur le marché.”explique le PDG.

Une campagne de financement participatif

Une première levée de fonds d’amorçage de 600 000 euros, complétée par de la dette et des subventions, a permis à la startup de lancer la commercialisation de sa première solution en 2019. Inscoper lance aujourd’hui une campagne de financement participatif d’accélérer son déploiement – ​​notamment aux Etats-Unis où le besoin se fait particulièrement sentir – tout en renforçant son réseau de distributeurs et de fabricants qui les intègrent nativement.

La startup ambitionne d’injecter entre 700 000 et 1,5 million d’euros dans son capital via cette initiative et propose des tickets minimum de 1 000 euros aux futurs investisseurs. « Cette campagne doit nous permettre d’atteindre un objectif de 5 à 10 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 4 ans »conclut le co-fondateur.

Pour participer à la campagne de financement participatif et contribuer à améliorer la santé de demain, c’est par ici.

 
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