Quelle stratégie ?
Pour préparer 2025, les directeurs sportifs en poste ont déjà fixé des objectifs clairs pour le maintien. A l’image d’Arkéa B&B Hotels, 19ème pour l’instant, à plus de 2 300 points de Cofidis, premier non relégable. « Nous allons réduire notre nombre de jours de courses par rapport aux années précédentes, pour être beaucoup plus efficaces »nous informe Didier Rous, directeur sportif de l’équipe bretonne. En 2024, l’équipe de France se classe numéro un dans la catégorie des équipes ayant le plus de distance parcourue avec 314 324 kilomètres, juste devant… Cofidis. Une stratégie qui ne porte pas ses fruits, puisque les deux équipes étaient les moins bien classées en 2024 au niveau WT. « Nous n’avions pas forcément l’effectif pour être compétitifs sur toutes les courses auxquelles nous avons participé. Nous allons recentrer nos forces en vue de marquer beaucoup plus de points. Rous précise.
Le World Tour, un calice empoisonné ?
Reste à savoir si faire partie du World Tour est une bonne ou une mauvaise situation. Surtout quand on n’a pas le budget, et de facto l’effectif, pour rivaliser avec les meilleures équipes. “On voit que le classement mondial reflète le budget”nous glisse la DS de l’équipe bretonne. En quatre ans, le budget total des équipes du World Tour s’est envolé à 570 millions d’euros, soit une augmentation de plus de 200 millions, portée par de riches sponsors comme Lidl, Red Bull et Decathlon. Ce qui a créé un fossé entre les plus riches et les autres.
Recherche d’un partenaire, impact du départ de Van Gils et prolongation de Widar : le PDG Stéphane Heulot préface la « saison de transition » du Lotto
mouetteNotre objectif est de revenir sur le World Tour pour y jouer. Pas seulement pour survivre.
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Le Lotto, qui est au niveau Pro Tour depuis 2023, n’a pas encore l’obligation de devoir participer à toutes les courses de niveau supérieur. Mais, comme elle se classe parmi les deux meilleures équipes du deuxième niveau, elle reçoit une invitation pour toutes les courses classées World Tour avec possibilité de décliner les invitations. Un privilège qui lui sera retiré dès 2026, puisque l’équipe belge montera d’un cran l’année prochaine. Il faudra alors respecter les normes pour pouvoir survivre à la lessive que peut représenter le plus haut niveau. “2025 est une année de transition. Notre objectif est de revenir sur le World Tour pour y jouer. Pas seulement pour survivre », a déclaré à ce sujet Stéphane Heulot, le directeur sportif.
« Pogi Team » prête pour la maintenance ?
Tadej Pogacar restera-t-il au niveau du World Tour ? Cette question reflète bien l’écart qui sépare les meilleures équipes ou les plus riches, selon, de celles qui luttent en queue de peloton. Le Slovène, avec 19 350 points engrangés sur les deux dernières saisons, serait, s’il était une équipe à lui seul, au 17ème rang du classement World Tour devant notamment Cofidis, Arkéa B&B Hotels et DSM Firmenich Post NL. Un fait remarquable quand on sait que « Pogi » ne participe qu’à quelques courses, où les trois autres équipes citées grignotent les kilomètres.
Plus que jamais en 2025, les équipes sur le fil du rasoir devront agir par calcul.
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