Les « cathédrales du commerce moderne »c’est ainsi qu’Émile Zola désignait les grands magasins. Le fin observateur de la société du Second Empire en a fait le personnage central d’un roman resté dans l’histoire : Pour le bonheur des dames, publié en 1883. On pouvait lire cette description : « Mais la chaleur d’usine avec laquelle brûlait la maison venait surtout des soldes, des bousculades des comptoirs, qu’on ressentait derrière les murs. Il y avait le bourdonnement continu de la machine en marche, une foule de clients, entassés devant les rayons, abasourdis sous les marchandises, puis jetées à la caisse. Et cela a été réglé, organisé avec une rigueur mécanique, toute une population de femmes passant par la force et la logique des engrenages. »
Près de cent cinquante ans plus tard, voici le grand magazine…
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