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bonne et mauvaise nouvelle – Coupe de – 16e tour

Dans le monde merveilleux des clichés, que représente la Coupe du ? Des pelouses froides et pourries, et quelques exploits. Jackpot, cette édition 2024-2025 tient toutes ses promesses, et les huitièmes de finale disputés début janvier n’ont fait qu’accélérer les choses. En effet, cinq clubs évoluant au niveau amateur ont réussi à se qualifier pour les huitièmes. Les éliminés n’auront aucun regret, puisqu’ils sont tombés avec les honneurs des tirs au but ou après d’excellentes performances. Voilà pour la face avant. Le côté queue pointe vers la Ligue 1. Un championnat dans lequel les clubs censés être moteurs (Marseille, Rennes, Lyon, Monaco) se sont cassés les dents et ont affiché – une nouvelle fois – leur incapacité à rivaliser avec le Paris Saint-Germain dans un tel domaine. un concours ouvert.

Les petits aussi savent jouer

Avant de jouer le rôle des rabat-joie, concentrons-nous sur le positif. Avec cinq clubs amateurs parmi les seize équipes restantes (en attendant le duel Haguenau-Dunkerque, reporté en raison des intempéries), le contrat idéaliste est rempli. Voir un étudiant arrêter les penaltys d’Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso remonte le moral, au même titre que la victoire de l’AS Cannes sur Lorient, leader de la Ligue 2. Mais bien au-delà du résultat, c’est surtout la manière qui est à souligner. . En effet, si l’on peut juger de l’exploit aux différences entre amateurs et professionnels, sur le terrain, il était quasiment impossible de faire la différence.

Face à l’Olympique Lyonnais, Bourgoin-Jallieu maîtrisait bien son sujet – en témoigne le réalisme de Mehdi Moujetzky sur son doublé, avant de foirer sa Panenka lors des tirs au but. « Quand on laisse l’initiative, l’intensité et le ballon à cette équipe, ça veut dire qu’on n’en est pas là et qu’on ne mesure pas les conséquences d’une défaite comme celle-là. », a également analysé Pierre Sage après la crise. À Saint-Brieuc, ville d’Annecy, et à Dives-Cabourg, l’offre footballistique était également agréable. L’époque du stationnement des bus et des tacles tardifs semble révolue. Maintenant, nous jouons. Un signe de bonne santé pour le football français ? Oui, si on veut être rassuré. Espaly, éliminé, n’a eu aucun problème à regarder le Paris Saint-Germain dans les yeux. L’ouverture du score de Kevis Gjeçi, au terme d’un joli mouvement collectif, ou l’égalisation de Maxence Fournel en fin de match, après le deuxième but parisien (là où certaines équipes auraient déjà abandonné) en sont une autre illustration. Merci à eux. Mais une fois tous ces éloges distribués, les cancres restent. Des mauvais élèves qui étaient censés dynamiser la promotion de Ligue 1, mais qui, cette année encore plus, ont failli à leurs responsabilités.

Où sont les autres locomotives du football français ?

Dans cette dynamique du terrible, l’OL et Rennes font des têtes d’affiche plutôt moches. Bien mal démarrés en championnat, malgré le budget et les effectifs pour faire une saison convenable, les Rennais se sont encore tiré une balle dans le pied en s’inclinant face à Troyes (1-0). C’est en même temps dire au revoir à un potentiel parcours en Coupe de France qui est comme une bouffée d’air frais. A Lyon, outre la tristesse de cette élimination, briller en coupe aurait aussi été l’occasion de « justifier » Les multiples sorties de John Textor depuis le début de la saison. Élevé contre tout et contre tout le monde (le PSG en réalité), l’Américain a transformé son club en agitateur en coulisses, alors que le terrain ne peut être mis de côté. Maintenant, il ne lui reste plus grand chose.

Moins bruyant – quoique, avec Medhi Benatia en tête – l’Olympique de Marseille pourrait aussi jouer sa carte en allant jusqu’au bout. Objectif assumé depuis le dernier trophée du club en 2012 (Coupe de la Ligue), la Coupe de France est refusée à l’OM depuis 1989. Peu vernie par le tirage au sort cette saison (Saint-Étienne puis Lille), les Marseillais auraient néanmoins pu ouvrir plusieurs des portes compte tenu des équipes encore en lice. Mais au Vélodrome, le LOSC a eu le dernier mot et Benatia a perdu son équipe. Dernier prétendant, Monaco a également confirmé son retour sur le rang, amorcé en décembre en championnat.

Au milieu de ce champ de ruines ne reste que le PSG. Critiqué sur certains aspects, le club de la capitale continue d’être impeccable sur le terrain. On les disait en difficulté face à l’Espaly, mais les Parisiens se sont quand même qualifiés et se voient déjà sur la route d’un seizième titre en Coupe de France. A moins que Brest, Lille ou Nice, seuls vrais dangers, décident de les arrêter. Peu probable, dans l’état actuel des choses. En conclusion de cette cartographie de janvier, la France aura donc eu une bonne et une mauvaise nouvelle. Le mauvais, de voir le PSG faire cavalier seul, faute de concurrents crédibles, et le bon, de retrouver un petit Tom Thumb dans sa vie. Textor voulait des histoires, il les a eu.

John Textor peut-il être le chevalier blanc du football français ?

 
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