Expulsé après l’égalisation de l’OM, le directeur du football Medhi Benatia a lancé un nouveau coup de gueule contre l’arbitrage après l’élimination de Marseille contre Lille, mardi au Vélodrome.
Expulsé par l’arbitre du match Clément Turpin après le but égalisateur de Luis Henrique (90e+6) contre Lille (1-1, 3-4 tab) ce mardi en huitièmes de finale de Coupe de France, le directeur sportif de L’OM Medhi Benatia a fait part de sa colère et de son incompréhension au micro de beIN Sports.
« Nous avons fait un super match, il y a de quoi être fier au niveau de la performance et du contenu montré. On a encaissé un but à contre-courant du match, on a eu le courage et l’envie de revenir avec un superbe but, et puis aux tirs au but c’est une loterie qui ne nous a pas favorisés. Mais je ne suis pas là pour en parler. a rapidement prévenu Benatia, suspendu trois matches (et trois avec sursis) l’automne dernier à la suite d’un éclat dans les couloirs du Groupama Stadium, à Lyon, en Ligue 1.
« Il s’est passé quelque chose que je dois vous dire. Tu me connais, tu sais que si je viens tout de suite, ce n’est pas pour rien. J’ai une faveur à vous demander, trouvez-moi les images de l’incident. Ce que je viens de vivre ce soir est très grave. Interrogé par les journalistes, l’ancien joueur de la Juve recontextualise : « On marque, je vais voir le quatrième arbitre pour lui demander de dire à l’arbitre qu’il y a eu un penalty (5 minutes plus tôt), au passage je pousse mon coach qui se dispute avec Olivier Letang. M. Turpin arrive à 50 mètres, il ne sait pas ce qui se passe et il me donne un carton rouge. Le quatrième arbitre m’a dit que je l’avais menacé avec mon doigt.
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“Je n’ai pas le droit de faire quoi que ce soit”
Toujours agacé, Benatia est revenu sur d’anciens événements pour lesquels il a également été sanctionné : « Trouvez-moi les images et vous verrez que je n’ai rien fait. Je sais que je n’ai pas le droit de parler, je le comprends très bien : je n’ai pas le droit de parler, je n’ai pas le droit de travailler, je n’ai le droit de rien faire. A Rennes, on a eu un penalty refusé et on n’a rien dit, de toute façon quand on parle on ne nous écoute pas. Il y a 25 personnes autour du quatrième arbitre et quand je parle, M. Turpin fait 50 mètres pour me donner un rouge, qu’est-ce que j’ai de différent des autres ? Il y a un acharnement contre moi.
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