Pour attaquer la phase retour du championnat de National 2, ce samedi 18 janvier, le FC Saint-Pryvé/Saint-Hilaire recevra La Roche-sur-Yon, non pas sur la pelouse de son stade du Grand-Clos mais à Compiègne !
Le club présidé par Jean-Bernard Legroux a été sanctionné après les incidents qui ont entaché la fin de match contre Bourges Foot le 2 novembre. Il a notamment été suspendu pour deux matches (dont un avec sursis) du stade du Grand-Clos.
Beaucoup de paramètres à maîtriser
Mais pourquoi aller si loin pour un stade de repli ? Le terrain devait déjà être à plus de 50 km de Saint-Pryvé. Ensuite, il fallait l’homologuer pour une rencontre de National 2 (niveau T2, T3 toléré). Il fallait aussi trouver un club capable d’accueillir cette rencontre et enfin l’accord d’une municipalité plutôt encline à préserver sa pelouse en ces temps.
Cela faisait beaucoup de paramètres et cela explique cette distance disproportionnée (230 km séparent Saint-Pryvé et Compiègne). « Nous avons déjà été prévenus par la FFF le 23 décembre. Avec les vacances, ce n’était pas évident de faire demi-tour », indique Philippe Gaillard, le secrétaire général du club du Pryvatain. « A Malesherbes par exemple, le terrain n’a pas été homologué. Tours, Blois et Romorantin jouent à domicile ce week-end. Le club d’Avoine était d’accord mais pas la mairie… »
Sinon, c’était un match perdu…
De plus, la date limite pour fournir le nom du stade de secours était vendredi dernier (10 janvier). Sinon, c’était un match perdu avec un point de pénalité bonus. « Compiègne, c’est loin, mais on avait des connaissances au club et ça a facilité l’organisation de ce match, poursuit Philippe Gaillard. Ce sera encore plus loin pour l’équipe de La Roche-sur-Yon, obligée de parcourir 500 km pour disputer ce match.
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