Pau s’est imposé à l’extérieur pour la première fois cette saison. La qualification était à ce prix, avec un match énorme de Romain Ruffenach.
Pau s’est imposé à l’extérieur pour la première fois cette saison. De plus, les Béarnais ont clairement fait la loi dans la mêlée. Et, on l’oubliait presque, le club est déjà qualifié pour les huitièmes de finale.
En fin d’après-midi dimanche, personne n’aurait eu l’idée de faire la fine bouche dans les rangs de la Section, même si les deux équipes ont inscrit deux essais chacune.
Mais ce score de 25-14 ne ment pas sur la différence de niveau entre les deux équipes. On a noté le titre d’homme du match attribué à Dan Robson mais aussi le magnifique jeu du talonneur Romain Ruffenach, auteur de quelques gestes de grande classe et d’une jolie interception. “Notre début de match a été poussif, mais nous avons su nous remettre sur les rails pour finir avec succès. Vous me parlez de mon interception. … Surtout, j’étais au bon endroit au bon moment et puis, j’ai eu un peu de chance là-dessus. Pour le reste, j’avais à coeur de prendre ce match du bon côté, et de prendre le plus de plaisir possible. Et j’en suis ressorti épuisé.
Un jeu adverse mis au laser
Brandon Fajardo, entraîneur intérimaire pour la campagne continentale, pourrait s’estimer chanceux. Sous sa férule, la Section s’est facilement échappée des poules malgré les habituelles revirements, mais aussi le retour d’un certain Théo Attissogbe.
« Le travail a été fait et bien fait. Je viens d’avoir les statistiques et je constate que nous sommes très dominants dans les deux domaines critiques. Je parle de défense en ligne et de capacité à marquer. Les Dragons ont passé deux fois plus de temps que nous dans les 22 adverses. Si nous avons gagné, cela signifie que nous avons pu obtenir des résultats rapidement.
Il a juste regretté deux occasions manquées par Grégoire Arfeuil auteur d’un en-avant et par Quentin Valentino.
Mais Pau a particulièrement bien résisté aux longues séquences offensives des Dragons. Puis après la pause, les Français ont pu monter d’un cran en mettant plus d’intensité sur les impacts, comme l’avait demandé le sélectionneur. Et c’est ainsi que l’écart s’est creusé. « Nous avons bien supervisé le style de cette équipe galloise. On a travaillé sur ce qu’on appelle le « troisième joueur », une histoire de circulation autour des rucks, toute cette capacité à désigner clairement ce qu’il faut gratter ou pas. Aujourd’hui, nous avons gagné cinq ballons sur scratch. “
Brandon Fajardo a également parlé de duels d’homme à homme, de mauls défensifs et de jeu direct. C’était donc de l’abondance dans la besace des Palois qui n’ont même pas ramené trop de blessés à l’exception de Mehdi Tlili qui est sorti après un gros impact à l’épaule. Mais a priori, l’acromio n’est pas touché.
Maroc
Related News :