Vous êtes un fan inconditionnel du Liverpool FC ou du FC Barcelone ou de toute organisation sportive prestigieuse. Votre humeur dépend des résultats de votre équipe, vous vous habillez aux couleurs de votre club dès la première rencontre, vos murs sont décorés d’images de joueurs (actuels et anciens) de votre équipe préférée et, dans votre salon, devant le Télé, vous criez sur un commentateur qui fait la moindre critique à votre équipe.
Un matin, sans vraiment vous y attendre, vous apprenez que votre fils a été recruté par votre club.
Eh bien, c’est exactement ce qui est arrivé à l’Ontarien Rupert Hoefenmayer, le 6 décembre dernier. Ce jour-là, son fils joueur de hockey, Noel, qui appartient aux Oilers d’Edmonton (LNH) et qui patine dans la Ligue américaine de hockey (AHL), est échangé au club de Montréal. Canadiens. Il a été immédiatement vendu au Rocket de Laval dans la AHL où il a rejoint le gardien canado-suisse Connor Hughes. Et où ses premières apparitions se sont révélées convaincantes.
À partir du 26 décembre, Noel Hoefenmayer est à la pige avec Équipe Canada et tentera de se mettre en valeur lors de la Coupe Spengler à Davos.
Avant de monter à bord d’un avion pour la Suisse et de rejoindre les montagnes grisonnes, l’arrière offensif (il marquait un point par match chez les juniors) a évoqué l’amour de son père pour le football. Canadien à « RDS ». “Il a été l’une des premières personnes que j’ai appelées”, a-t-il déclaré. Il était très excité !
Et pour cause : Rupert, qui vit à Toronto, domicile des Maple Leafs, voue un tel amour au Tricolore qu’il est allé jusqu’à reproduire le logo, les couleurs et la patinoire du Canadien dans sa salle de bain. «Hoefenmayer a tout fait lui-même», note RDS. Il a fixé chaque carreau de céramique, jusqu’aux plus petits formant le logo du Tricolore sur le mur de sa douche, jusqu’à ceux collés au sol pour dessiner le plan du mythique Forum de Montréal.
L’échange a également rappelé des souvenirs d’enfance à Noel : « Tous mes amis étaient des fans des Maple Leafs. Je ne sais pas s’ils ont aimé (ndlr : quand ils sont venus à la maison) mais mon père l’adorait quand même.
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