Après avoir parlé, il est maintenant - de porter plainte. Contacté par Le Monde en juillet, avant le début des Jeux olympiques (JO) à Paris, Maria – prénom d’emprunt – avait raconté en détail les violences conjugales, subies en 2018 et 2019, de la part de son ex-compagnon, Wilfried Happio, coureur de 400 mètres haies et membre de l’équipe de France. Pour étayer ses dires, elle avait conservé de nombreuses photos de bleus et de tenues ensanglantées prises durant ces deux années. Elle prétendait en avoir gardé « crises d’anxiété et de panique, presque ingérables ». Et a ajouté qu’elle porterait plainte « sous peu ».
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Cinq mois plus tard, c’est chose faite. Maria s’est rendue dans un commissariat des Hauts-de-Seine pour dénoncer des faits de violences conjugales et sexuelles. La jeune femme de 26 ans ne souhaite plus s’exprimer publiquement pour le moment, dans l’attente d’avancées dans l’enquête.
Au MondeLe parquet de Nanterre indique qu’une plainte a été déposée vendredi 13 décembre, sans donner plus de précisions. “pour préserver les enquêtes en cours”. Le parquet de Paris avait déjà, cet été, après la publication de son témoignage, ouvert une enquête préliminaire confiée au commissariat du 12e quartier de la capitale. Le plaignant situe la majorité des faits dénoncés comme s’étant déroulés à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), situé au bois de Vincennes, à l’est du 12e arrondissement, le parquet de Paris pourrait donc récupérer cette plainte.
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